L’année aura été agitée pour les vignerons, gel en avril, belles sorties de grappes en juin, été très (trop) sec. Mi-août l’inquiétude montait chez les vignerons avant que la pluie n’arrive. Pour Alban Foucher, vigneron à Saumur, elle est peut-être arrivée trop tard : « La vigne a été stressée, la maturation des raisins n’évoluait plus. Cela a fait du bien, mais cela a été trop tardif. Il y a du raisin, mais le rendement en jus est faible. Par rapport au rendement moyen, nous sommes à moins 50 % sur les blancs et moins 30% sur les rouges. »
Conditions idéales pour les vendanges
Alors que la récolte des Chenins blancs est terminée, celle des Cabernets Francs est bien avancée, mais les vignerons prennent leur temps, explique Alban Foucher : « Le temps frais le matin et ensoleillé l’après-midi est parfait pour nous. Il nous faut faire des choix entre la maturité phénolique et le degré d’alcool. Ce n’est pas encore tout à fait mûr, mais les raisins ont tendance à se concentrer. Les degrés sont parfois élevés et le taux d’acidité est très faible. » Le millésime 2022 dessine déjà ses caractéristiques. Ce seront des vins riches en alcool, avec peu d’acidité et de la matière colorante. Le 2022 devrait se rapprocher du millésime 2003 pour ceux qui s’en souviennent : des vins charpentés et faciles à boire, mais qui ne feront pas forcément des grands vins de garde en raison du manque d’acidité.
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Commentaires 3
Bonjour. Après des articles sur la grêle la sécheresse les vendanges précoces etc…
Finalement tout va presque bien….
Ahhhh la France et le sens des priorités…
Certaines situations agricoles sont pires mais bon le vin c est autre chose…..
Ils seront ………..plus chers !
Il sera……plus cher !