Au global, la fréquentation touristique de ce début d’année 2024 se maintient au niveau de 2023. Cependant, les tendances diffèrent fortement en fonction des secteurs d’activités, de la période ou de l’origine des clientèles. Les mois de janvier et de mars profitent des changements calendaires avec de belles progressions des nuitées (tous motifs et tous hébergements confondus) alors que les mois de février et d’avril sont plutôt en recul. Le cumul du 8 mai, de l’Ascension et d’une météo très favorable a attiré de nombreux touristes français sur le territoire pour le week-end de l’Ascension ce qui permet de contre balancer la faible fréquentation du week-end de la Pentecôte. « Les changements de calendrier, tout comme la météo, impactent toujours fortement la fréquentation mensuelle, notamment autour des jours fériés et des fêtes de famille. Ainsi la hausse de fréquentation du mois de mars est en partie liée au décalage du week-end de Pâques même si les résultats sont en deçà de 2023. A l’inverse, le mois d’avril enregistre un recul en raison d’absence de jours fériés. Avec une météo et un calendrier propice aux départs, l’Ascension bat des records cette année permettant ainsi de maintenir le niveau de fréquentation du mois de mai », souligne Anjou Tourisme dans sa note de conjoncture.
Un été plus calme pour les campings ?
Après une bonne année 2023, la fréquentation de la clientèle étrangère est en retrait, principalement sur le printemps. Fortement liée aux conditions météo, l’activité des campings est en deçà des prévisions sur cette période impactant ainsi leur chiffre d’affaires. Les prévisions pour le mois de juin suivent la tendance du début de saison : des réservations moyennes pour l’ensemble des acteurs qui semblent plutôt satisfaits de l’activité pour ce dernier mois avant la haute saison. Les campings voient un été qui s’annonce mitigé avec un niveau de réservation plutôt stable pour la clientèle française mais en perte de vitesse pour la clientèle étrangère qui était au rendez-vous l’année dernière. A l’inverse, les sites de visite (notamment d’intérieur) ont fait le plein sur ce début de saison et ils sont plutôt satisfaits de leur chiffre d’affaires. Par ailleurs, avec des niveaux de réservation relativement stables par rapport à l’année dernière, l’impact des JO est difficilement mesurable pour l’ensemble des professionnels du tourisme en Anjou.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés