Comme nous l’indiquions dans un précédent article, l’Anjou accueillera le Tour de France féminin avec Zwift, qui parcourra la France du 26 juillet au 3 août 2025. La troisième étape, le 28 juillet partira en effet de Bretagne pour atterrir à Angers. Angers tient déjà une bonne place dans le livre d’or du Tour de France. En 1951, Hugo Koblet y cueillit le premier des cinq succès d’étapes de son Tour victorieux. En 1956, Roger Walkowiak y endossa le Maillot Jaune qu’il conservera jusqu’à Paris. Et en 1967, José Errandonea y remporta le premier prologue de l’histoire du cyclisme. Le peloton féminin y disputera-t-il un sprint massif à l’instar de celui réglé par Mark Cavendish lors de la dernière visite du Tour en 2016 ? Le lendemain, le mardi 29 juillet, le départ se fera de Saumur pour Poitiers, 128km plus loin. La tradition de ville-départ du Tour se perpétuera donc à Saumur après l’envol de 1987 vers le Futuroscope, quand Stephen Roche s’imposa dans un contre-la-montre annonciateur de sa victoire finale à Paris ; et celui de 2016, en direction de Limoges, où Marcel Kittel fit parler sa pointe de vitesse. « Depuis le site de l’École nationale d’équitation, en suivant les cours de la Loire puis de la Vienne, le parcours permettra de contempler quelques merveilles, tels les châteaux de Montsoreau et Chinon ou encore Richelieu, la cité bâtie par le cardinal. Piquant vers le sud et Poitiers, l’étape proposera un final, sur ses cinq derniers kilomètres, identique à celui qui avait conduit à un sprint massif, au bout d’un long faux plat, dans le Tour 2020 », indique Marion Rousse, directrice du Tour féminin. En plus d’un événement festif et sportif, le maire de Saumur Jackie Goulet, y voit une belle opportunité de développement économique et d’image de marque : « Avec une diffusion télévisuelle sur les 5 continents et dans 190 pays, près de 20 millions de téléspectateurs en France lors de la dernière édition, des retombées économiques à court terme – en matière d’hôtellerie et de restauration – et à long terme – en matière de tourisme -, ce départ d’étape est une excellente nouvelle pour Saumur et pour le territoire ». De quoi poursuivre la dynamique du vélo en Saumurois un mois après Anjou Vélo Vintage et à l’époque où les bicyclettes sont reines le long de la Loire.
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