Inscrite dans le Projet de Territoire, la future médiathèque ouvrira ses portes à l’été 2026. Tête du Réseau lecture intercommunal, ce nouvel équipement culturel contribuera à l’attractivité du centre-ville de Thouars et à la dynamique commerciale tout en respectant sa qualité patrimoniale grâce au maintien de façades classées. La nouvelle médiathèque a été actée dans le Projet de Territoire 2015-2025, afin d’offrir aux Thouarsais un équipement conforme aux nouveaux usages en matière de culture, de lecture et de numérique. Loin de la bibliothèque du passé, centrée autour du livre, du savoir et de l’étude, la médiathèque d’aujourd’hui s’est complètement métamorphosée depuis la révolution de l’internet au début des années 2000. Tête du réseau intercommunal de la lecture publique, c’est un équipement adapté aux nouveaux usages en matière de culture, de lecture et de numérique. Il est pensé comme un lieu chaleureux et convivial avec de larges espaces pour la consultation sur place, idéal pour se rencontrer, échanger, profiter d’animations en familles, s’informer ou encore être connecté. Ce projet représente un coût global de 9,7 millions d’euros dont :
– État : 2 519 647, 45 euros (DGD, construction), 450 000 euros (FNADT), 335 000 euros (DRAC Aménagement -estimation)
– Région Nouvelle-Aquitaine : 800 000 euros
– Caisse d’Allocations Familiales : 300 000 euros (ludothèque)
– Ville de Thouars : 233 000 euros
– Récupération de la TVA : 1 508 719 euros
– Communauté de Communes du Thouarsais : 3 553 633, 55 euros (reste à charge).
Des espaces plus accueillants
La nouvelle médiathèque offrira donc aux usagers des espaces adaptés :
– un bâtiment très ouvert, jouant sur la transparence depuis la rue grâce à une résille métallique dorée posée devant de grandes baies, pour susciter la curiosité et inviter à entrer ;
– un accueil large et chaleureux, ouvrant sur un grand plateau, et offrant des espaces « nouveautés », « fiction », « littérature adulte », « documentaires », « kiosque », ainsi qu’une ludothèque et des espaces « petite enfance » ;
– A l’étage, une salle informatique, une salle de lecture au calme, des espaces musique, cinéma, BD, manga et gaming ;
– Un jardin à l’arrière, permettant de flâner aux beaux jours, ou de profiter des animations organisées en plein air ;
– Des collections rajeunies installées dans un mobilier plus accessible ;
– Des espaces numériques alliant presse en ligne, postes informatiques, prises réseau et wifi illimité, des automates de prêts/retours pour le public ;
– L’intégration de la collection de la ludothèque et des aménagements ludiques autour du jeu !
Une grande salle d’animation sera également créée, avec une cloison mobile, pouvant être utilisée à la fois pendant l’ouverture, ou à la fermeture de la médiathèque avec son entrée indépendante. Lieu d’exposition, d’ateliers, de rencontres, de concerts, de lectures, cet espace permettra à la médiathèque, mais aussi à beaucoup d’autres services (culturels, associatifs, institutionnels…) de bénéficier d’une salle de 90 places environ en cœur de ville. Le bâtiment de 1 758 m² sur 2 niveaux proposera également un tiers d’espaces non accessibles au public, à usage des professionnels et au service du réseau, des bureaux, salle de réunion, salle de traitement des collections, stockages, ainsi qu’un garage donnant sur la rue du Jeu de Paume pour le véhicule réalisant la navette documentaire.
Un projet architectural ambitieux
La Communauté de Communes a retenu l’Atelier Cambium + Deshoulières Jeanneau, architecte mandataire du projet. Il a conçu un bâtiment qui épouse le bâti existant et le met en valeur. La médiathèque se glisse dans le tissu bâti existant, en réformant le front de façades continu sur la rue Porte de Paris, et en ménageant une venelle et des jardins intérieurs en cœur d’îlot. Les façades anciennes (notamment celle de la Société Générale) sont serties dans la maille métallique qui enveloppe la médiathèque, à la façon d’un ruban. Transparentes, les façades s’effacent pour permettre aux espaces intérieurs de se prolonger vers le jardin de lecture. Les matériaux ont été choisis pour conférer une ambiance sobre et élégante, cohérente dans l’ensemble des espaces intérieurs : sol en linoléum chaleureux, claustras de bois clair, larges vitrages et menuiseries en métal. En cohérence avec ses orientations politiques en matière de développement durable, la collectivité a choisi d’adopter pour ce projet une stratégie environnementale : isolation renforcée, panneaux photovoltaïques, toiture partiellement végétalisée, protection solaire. Cette décision de la Maîtrise d’Ouvrage s’inscrit dans sa tradition de reconstruire en centre-ville, associant préservation du caractère local, maîtrise des ressources et efficacité énergétique des nouveaux bâtiments.
Les étapes du chantier
Après une phase d’études techniques et de finalisation des plans pendant l’année 2023, le chantier de la médiathèque a commencé à l’hiver 2023. Une palissade de protection de chantier a été installée afin de sécuriser l’accès au site et de protéger les riverains et passants. Dans un premier temps, il a fallu préparer les 2 000 m² de parcelles que représente le futur emplacement, sécuriser les façades du 20è siècle qui seront conservées et intégrées dans la nouvelle architecture, et déconstruire la façade du Skipper, trop fragilisée, pour préparer sa reconstruction à l’identique. Au cours des 2ème et 3ème trimestres 2024, les travaux de désamiantage, de curage et de déconstruction ont été réalisés dans le périmètre du site. Les entreprises ont respecté la démarche de tri et d’optimisation des matériaux imposée par la collectivité dans son appel d’offre. Dans le même temps, des étançons ont été mis en place pour étayer les façades qui feront l’objet d’une restauration. Les arcades emblématiques de l’ancienne Société Générale, la façade du bâtiment « 1933 » et la façade du 5 Rue du Jeu de Paume feront ainsi le lien entre les générations. La base de vie du chantier a été installée le 30 septembre 2024 place Jean d’Arc. Elle abrite le réfectoire, les sanitaires et les vestiaires des compagnons ainsi qu’une salle de réunion pour les entreprises. A la fin de l’année 2024, une grue a été posée, afin d’engager les travaux de gros œuvre. Les palissades seront enlevées fin avril 2026 et le passage Jeanne d’Arc rendu à la circulation. Le temps d’un déménagement, l’équipement devrait ouvrir ses portes aux usagers à l’été 2026.
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