Saumur. Une habitante lègue 36 estampes au château

Colette Terrien, habitante de Saumur et aujourd’hui résidente en EPHAD, a souhaité léguer un lot de 36 estampes et dessins au château-musée de Saumur. Une proposition approuvée la semaine dernière par le conseil municipal de la ville de Saumur.

Les œuvres avaient déjà été vues en 2006 dans l’optique d’un don, mais l’affaire n’avait pas été poursuivie. Colette Terrien a repris contact avec le Château-Musée, confirmant le souhait de léguer une partie de sa collection. Il s’agit pour l’essentiel de vues documentant le patrimoine historique, architectural et paysager du Saumurois. Les collections du Château-Musée de Saumur comprennent environ 700 estampes, essentiellement issues de la collection cheval, une cinquantaine ayant pour sujet Saumur, le château et la région. Cet ensemble relativement modeste d’estampes ayant pour sujet Saumur est daté du 17e au 20e siècle, mais l’essentiel du corpus date du 19e siècle et documente le château et sa citadelle, le panorama sur la Loire avec le château, la ville et ses quelques monuments notables (hôtel de Ville, églises), l’école de cavalerie, et offre quelques scènes de genre ou historiques. « L’ensemble d’estampes et de dessins proposé par Colette Terrien vient ainsi compléter le fonds du château-musée, de manière aussi bien documentaire qu’artistique, avec des vues inédites du château dans nos collections, ou bien en couleur par rapport à une gravure déjà conservée, ainsi que des vues issues d’un album dont nous possédons déjà quelques tirages (par exemple de Wismes) », indique la ville de Saumur. « La proposition de legs est plus large que la sélection en question. Nous avons choisi les estampes en bon état, qui ne figurent pas déjà dans nos collections ou dans les fonds des archives municipales, qui représentent des lieux éloignés, et avons exclu des objets sans valeur historique ou patrimoniale. Ces vues permettent plus particulièrement de documenter le château et son intégration urbaine et paysagère à travers les époques et ses différentes affectations : citadelle, prison, caserne… », poursuit la collectivité. Une fois dans les collections du musée, cet ensemble sera valorisé grâce à des accrochages, des prêts, ainsi qu’une numérisation et mise en ligne sur la plateforme ouverte du patrimoine développée par le ministère de la culture, sur laquelle le musée est déjà présent.

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