Laurent Prum, photographe, mène tout au long de cette semaine plusieurs ateliers auprès de cinq classes de sections professionnelles du lycée saumurois Sadi-Carnot – Jean-Bertin autour de son exposition itinérante « Résister ». Ces interventions se font dans le cadre d’un projet autour des migrations (concours d’éloquence, finale en avril prochain avec des membres de Amnesty International dans le jury). Durant ces ateliers, les élèves complètent un court questionnaire pour savoir ce qu’ils savent sur le sujet. Ensuite, Laurent Prum présente son parcours de photographe et comment il en est arrivé à s’intéresser aux migrants. Les élèves découvrent les photos classées par thématiques et procède à un jeu de questions/réponses à partir de post-it. Puis, les élèves choisissent une photo, expliquent pourquoi ce choix et Laurent Prum explique l’histoire de la photo. Enfin, à partir de 15 mots choisis par les élèves, chacun écrit un court slam qui est ensuite déclamé au micro : les premiers textes écrits : Slams pour les migrants. La première séance a eu lieu ce lundi matin et a donné lieu à de très beaux textes, qui feront l’objet d’une exposition au centre de documentation et d’information de l’établissement scolaire. D’autres séances avec d’autres groupes sont prévues ces prochains jours.
A propos de Laurent PRUM
« La photographie est pour moi une manière de faire mémoire, de témoigner. Originaire du Nord de la France, j’habite le Maine et Loire depuis 2003, au bord du fleuve. Je photographie depuis une vingtaine d’année. Au départ, mes proches puis peu à peu, à partir de 2010, j’ai osé d’autres rencontres et ai débuté un travail de photoreportage. Je suis psychologue de formation et exerce cette profession quelques jours par semaine. Je suis membre d’un collectif qui porte un tiers lieu, librairie-café nommé L’Idiot à Chênehutte. Je travaille régulièrement avec d’autres artistes mais également depuis 2021 avec des journalistes. Je photographie pour accéder à un autre monde et pour partager ce monde… Je photographie pour créer une vie qui ressemble à notre vie quotidienne mais qui est plus profonde, plus significative et plus belle. Je photographie pour transmettre la voix des gens qui souffrent, des gens qui sont marginalisés et oubliés par le Monde. Je photographie car le monde est divisé et pour essayer de créer des points de rencontre. Je photographie parce que la beauté n’existe jamais dans le vide, mais dans la défense des valeurs humaines. »
Pour aller plus loin : Retrouvez le travail de Laurent Prum sur https://www.printempssauvages.com.
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