Diplômé de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr (1991-1994), il choisit de servir dans la cavalerie et suit de 1994 à 1995 le cours d’application des lieutenants à Saumur. En tant que lieutenant chef de peloton blindé il sert au 4e régiment de chasseurs à Gap où il est, entre autres, breveté chef d’unité de haute montagne.
A l’été 1998, il rejoint comme capitaine le 1er régiment de hussards parachutistes à Tarbes où il sert successivement au bureau opérations et instruction puis comme officier adjoint en escadron de combat. Durant cette période, il participe à une mission au sein de la force de stabilisation de l’OTAN en Bosnie (SFOR).
En 2000, il retourne au 4e régiment de chasseurs pour y commander un escadron blindé à la tête duquel il est engagé au Tchad lors de l’opération « Epervier ». Il sert à l’issue au bureau opérations et participe à l’opération « Licorne » dans le grand ouest ivoirien.
En 2004, promu chef d’escadrons, il est muté à Coëtquidan pour y commander une compagnie d’officiers-élèves au 1er bataillon de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr.
Après avoir servi en opération au bureau planification de l’état-major de la force de l’OTAN au Kosovo (KFOR), il suit de 2007 à 2008 le cursus de l’enseignement militaire supérieur à Paris – cours supérieur d’état-major (120e promotion) puis collège interarmées de défense à Paris (école de guerre).
Lieutenant-colonel en 2008, il est affecté à l’état-major des armées à Paris au sein duquel il est chargé de suivre les forces françaises en Côte-d’Ivoire puis les opérations militaires en Afghanistan.
En 2009, il rejoint de nouveau le 4e régiment de chasseurs comme chef du bureau opérations et instruction. Il participe à une mission en Afghanistan en commandant une équipe de conseillers auprès d’un bataillon de l’armée afghane.
De retour de mission en 2011, il est muté pendant trois ans à Bruxelles pour servir au sein du cabinet du Secrétaire Général de l’OTAN à Bruxelles.
En juin 2014, il prend le commandement du 1er régiment de hussards parachutistes à Tarbes. Il participe au cours de son temps de commandement à une projection au Liban, comme commandant du bataillon français de la force des Nations-Unies au Liban (FINUL) puis commande l’opération Sentinelle à Paris.
Il est affecté en 2016 à l’Ecole de guerre, comme professeur de groupe puis est auditeur du collège de défense de l’OTAN à Rome (131ème session) et rejoint en 2018 le centre de planification et de conduite des opérations de l’État-major des Armées.
De 2019 à 2021, il occupe la fonction de chef de bureau condition du personnel et environnement humain à la direction des ressources humaines de l’armée de Terre, à Paris puis sert à l’état-major des armées comme adjoint de la division emploi des forces- protection jusqu’en 2023.
Nommé général de brigade au 1er août 2023, il est désigné pour prendre le commandement des écoles militaires de Saumur et de l’école de cavalerie.
Né en 1970, il est marié et père de huit enfants.
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Commentaires 1
Où avez vous eu vos infos?
Comment pouvez-vous présenter les EMS avec autant d’erreurs ?
Les écoles militaires de Saumur, ce sont déjà 4 écoles.
Le CEERAT ne s’appelle plus ainsi de puis plusieurs années. Il est devenu l’Ecole du Renseignement de l’armée de Terre (ERAT).
Le CDNRBC, est devenu le Centre Inter-Armées NRBC (CIA-NRBC).
L’école d’Etat-Major est arrivée en 2012.
Et l’École de Cavalerie est présente depuis 1815.
Soit 4 écoles à Saumur !