En parallèle des vols qui sont jugés à l’occasion du procès-fleuve qui se tient tout au long de la semaine au tribunal de Saumur, d’autres faits tout aussi importants si ce n’est plus sont abordés. Il s’agit de traite des êtres humains. Plusieurs des 12 prévenus sont en effet concernés par ces accusations. D’après les différentes auditions des prévenus, il semble que les mêmes faits et circonstances leurs soient reprochés. En effet, au vu des témoignages, il semblerait que les accusés allaient à la rencontre de personnes à la rue afin de leur proposer de travailler et de les loger et nourrir. Une manière de « les aider à sortir de cette situation » en somme comme en témoignent plusieurs d’entre eux. Les personnes sont ensuite amenées à exercer plusieurs activités : « nettoyage des véhicules, garde des enfants, aide sur des chantiers… », mais aussi pour la plupart « faire la manche devant les magasins » des journées durant. Ces personnes semblent communément appelées « commis » par les personnes qui les ont « recrutées ». Laissant entendre, selon le président du tribunal, une condition de « subordination ». Selon les prévenus le terme « commis » est un terme générique « on s’appelle tous comme ça, même entre frères ou entre pères et fils ». Rien de rabaissant donc. La plupart des personnes recrutées étaient des personnes à la rue, SDF, et souvent reconnues comme fragiles et isolées.
Des conditions qui interrogent
Un des points difficiles à éclaircir lors de ce procès est : comment l’argent récolté est ensuite redistribué ? Si une infime partie revient potentiellement au « commis », une partie revient visiblement au « recruteur ». Une sorte de contrepartie au fait d’être nourri et logé. C’est aussi cet aspect qui est étudié par les magistrats saumurois. En effet, à la lumière des auditions et des témoignages lors de l’enquête, il semblerait que ces personnes vivaient généralement à l’arrière de fourgons, parfois à plusieurs dans le même camion, avec parfois un chauffage d’autres fois non, une bassine et une bouilloire pour la toilette. Certains se retrouvent même à dormir et vivre avec des animaux (chiens et poules) dans ces fourgons. Au fil de l’enquête, on se rend compte que ce sont de nombreuses personnes qui ont été « recrutées », restant ainsi sur des durées plus ou moins longues allant de quelques semaines à plusieurs années. D’après les prévenus, les personnes étaient tout à fait au fait « des conditions et étaient libres de partir quand elles le souhaitaient. Ils vivaient dans les mêmes conditions que nous. Nous avons aussi grandi en dormant à l’arrière d’un fourgon. Ils mangeaient à notre table ». L’un des prévenus a reconnu avoir « bénéficié de l’argent issu de la manche de mon commis ».
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Commentaires 3
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