Depuis 2005, la ville de Saumur est signataire des conventions départementales définissant les conditions de mise en œuvre d’une mission de prévention spécialisée et de coopération entre l’Association pour la Sauvegarde de l’Enfant et de l’Adolescent à l’adulte (ASEA) et les partenaires institutionnels concernés : Département de Maine-et-Loire, Villes d’Angers, Cholet, Trélazé et Saumur et la communauté d’agglomération du Choletais. La prévention vise à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion des jeunes et des familles. Le travail des éducateurs se fait d’une part sur le plan individuel et sur le plan collectif au local, rue Gay Lussac au Chemin Vert. Cette mission vise prioritairement les jeunes de 11 à 18 ans. A ce titre, la ville de Saumur attribue chaque année une subvention au département de Maine-et-Loire compétent en la matière pour le fonctionnement de ce service. Jusqu’à maintenant la ville octroyait une subvention de 25 000 euros. Pour les années 2023-2024, le département demandait une aide de fonctionnement à hauteur de 31 298 euros.
Un poste en moins à Saumur
Si la hausse de cette subvention n’est sur le papier pas considérable pour la collectivité, celle-ci est difficilement passée lors du vote en conseil municipal ce mercredi 5 avril. En effet, le Département a décidé de revoir l’organisation du service à l’échelle du département. Astrid Lelièvre, 1ere adjointe en charge des solidarités explique : « Même s’il s’agit bien là d’une subvention de fonctionnement qui n’est pas là pour payer les postes, il faut noter que le département à enlever des postes à Cholet, Trélazé et Saumur où il y avait trois personnes pour passer à 2 postes et les répartir sur le bassin d’Angers. » Nombre d’élus y ont donc vu l’équation suivante : « Nous allons payer plus pour un service moindre. » Le maire de Saumur, qui ne souhaite « pas faire de procès d’intention à qui que ce soit » et qui a « confiance en l’institution et en ses élus » propose de voter la subvention pour un an et de mettre une clause de revoyure au bout d’un an sur la question. « Nous travaillerons sur le sujet avec les communes de Cholet et Trélazé et verrons cela avec le Département », poursuit-il. La délibération est passée de justesse puisqu’elle a reçu 5 votes contre, 17 abstentions et 8 votes pour.
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Commentaires 1
Comme d’hab nos élus la tête dans le sac et on vote…