La colère monte en raison d’un ultimatum posé pour la fin de l’année 2023 et resté sans réponse, suite aux « 100 % de présents » exigés aux policiers pour les JO de Paris 2024. Dans un communiqué le syndicat précise que le 18 janvier sera, en l’occurrence, le premier jeudi noir « d’une série qui ne prendra fin que lorsque nous aurons toutes les réponses attendues par l’ensemble des policiers. Malgré l’empilement des défis déjà énormes, on exige désormais d’eux des efforts supplémentaires pour les J.O.P 2024 sans aucunes contreparties sérieuses et avec un manque de considération criant. Les jeux olympiques sont un événement mondial, surexposition de notre Pays qui va façonner l’image de la France dans les prochaines années. Tous les perturbateurs mus par des idéologies dangereuses feront peser sur les JO des risques réels. Ainsi dans le cadre de cette échéance mondiale, face aux premières annonces inquiétantes et en réponse au courrier du ministre, Alliance Police Nationale exige des engagements sur les conditions de travail. Ils ont besoin de savoir où ils vont travailler (dans leur service, dans le département, dans la région ou sur les sites olympiques), sur quels régimes horaires. Extrêmement important pour le calage des obligations familiales. Des engagements sur l’accompagnement social et le besoin de savoir s’ils pourront avoir des aides pour faire garder leurs enfants (2 parents policiers, ou situation monoparentale). Est-ce qu’ils seront obligés de faire les avances pour leurs repas qui vont grever les budgets familiaux (…) Mais aussi des engagements sur des mesures exceptionnelles avec l’exigence d’une prime exceptionnelle pour tous (tous grades et tous corps). Pour tous ceux qui resteront sur leurs services impactés par les absences des collègues mobilisés à PARIS, qui assureront les missions locales et régionales privés des renforts habituels. Evolutive ensuite pour ceux qui accepteront des missions longues à Paris, avec des cycles de travail atypiques. Le paiement (défiscalisé)de toutes les heures supplémentaires effectuées sur la durée des JO 2024 (y compris les paralympiques), la mise en place urgente de l’indemnité d’absence missionnelle les policiers déplacés loin de chez eux doivent pouvoir prétendre à une indemnité de 50 euros / nuit découchée. Egalement des mesures spécifiques pour nos collègues administratifs, techniques et scientifiques qui assumeront aussi une charge de travail exceptionnelle pour le bon déroulement des JO. »
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Commentaires 7
Je pensais que les policiers n’avaient pas le droit de manifester ,ni de faire grève…??
Quelle engeance, ces JO. Combien paie le département pour voir passer la flamme à Montsoreau ?
Qui va encadrer et sécuriser cette manifestation ?
Qui va compter le nombres de manifestants?
Mais que fait la police…..
Décidément les flics ne veulent plus rien foute.. dès qu’ont leurs demandent de sortir de la routine , et d’être un peu plus disponibles ils se révoltent….Alors qu’ils ont signé pour être au service de l’état….
Nota…..j’ai ,et j’ai eu ,des flics dans ma famille.
Espérons que la manifestation ne sera pas chargée par la police!
Espérons aussi que la police se souviendra que les manifestants ne sont pas des délinquants.
Soutien total à la police …
Bonjour. Les policiers ne veulent pas dormir sur le carrelage dans les halles d immeuble de Paris comme lors des gilets jaunes. Du coup ils posent la question à leur ministre avant l échéance. C est légitime. Quand aux autres commentaires….