De nombreux jeunes entre 16 et 20 ans se sont présentés à ce salon, qui permettait en un lieu de retrouver une foultitude d’interlocuteurs et d’offres d’emploi. « Il y a 35 exposants, plus de 100 annonces et offres d’emploi sur place et plus de 300 en ligne », expose Malik Chati, responsable de l’organisation du forum et membre de l’Info Jeunes. L’idée de cet après-midi est de « mettre en relation les professionnels et les jeunes sur un même lieu et à un même moment et profiter de la force d’un événement comme celui-ci pour aider les jeunes à trouver un emploi et rencontrer les entreprises et recruteurs et de l’autre côté, aider les entreprises à collecter des CV et des candidatures », poursuit-il. Il faut dire que cela n’est pas toujours évident de trouver un emploi, parfois le premier, à l’âge de 16 ans. « Envoyer un simple CV ne veut pas dire grand-chose, un jeune n’a pas forcément beaucoup d’expérience à faire valoir, d’autant plus s’il s’agit d’un premier emploi. C’est donc important de se rencontrer en vrai, échanger, avoir un ressenti sur la personne, sentir sa motivation et mettre en avant ses compétences », indique Malik Chati.
Des offres dans tous les secteurs
Différents exposants étaient donc présents ce mercredi après-midi au pôle de formation : professionnels de l’hôtellerie restauration, campings, agence d’intérim, centre de formation, exploitations agricoles… A l’image de Rémy Hilgenga, étudiant à l’ESA et en apprentissage au sein de l’entreprise beaufortaise Hemp-it, spécialisée dans la production de semences. « Nous recherchons une vingtaine de saisonniers en juillet et en août pour procéder à des opérations de contrôle de nos quelque 1 500 hectares de parcelles entre Beaufort et Saumur. Pas besoin de compétences particulières puisque nous proposons une formation rapide en interne », explique-t-il. Pour Lisa Michel, de l’association Reso qui propose de la mise à disposition de candidatures pour les professionnels de l’hôtellerie restauration, « ce salon est une aubaine pour collecter des candidatures, rencontrer les candidats et achalander notre carnet d’adresses. » D’autant que « le secteur est en tension et il est difficile pour les professionnels de recruter. » Mais pas toujours évident d’embaucher un mineur puisque la règlementation n’est pas la même pour eux, notamment en ce qui concerne les horaires. « Nous essayons de proposer des contrats adaptés à l’âge et au profil du candidat. » Autre problématique de taille qui semble ressortir chez tous les intervenants : la mobilité. « S’il est plus facile de se déplacer en centre-ville avec les différents transports en commun, encore faut-il que les horaires correspondent, cela est beaucoup plus compliqué en zone rurale, et cela s’avère souvent être un frein à l’embauche », poursuit Lisa Michel.
La mobilité, le principal frein
Ogalo, le service des mobilités de l’agglomération de Saumur Val de Loire, était également présent sur le stand pour présenter les différentes solutions de mobilités qui s’offrent aux jeunes Saumurois : « Les bus, les trottinettes à la location, les vélos, prochainement les vélos en libre-service, les voitures sans permis ou encore le transport à la demande », expose François Landais, conseiller mobilités au sein de la SPL. Se pose toutefois la question de la disponibilité de ces équipements : « Les trottinettes sont pour le moment toutes prises, idem pour les voiturettes. Il reste encore des vélos. Il y a une forte demande, notamment sur les modalités douces. On remarque aussi que les jeunes sont très sensibles à utiliser des moyens de locomotion plus respectueux de l’environnement. En quelques années l’offre s’est développée avec les usages. Nous sommes passés de 25 vélos en 2017 à plus de 500 moyens de locomotion (vélos, trottinettes…) aujourd’hui. »
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