Mayotte a été durement touché par un cyclone ce week-end avec des vents soufflants à plus de 220 voire 260 km/h. « Un événement climatique qui a touché durement le territoire comme cela n’avait pas été le cas depuis plus de 90 ans et qui a impacté 95% de l’ile. Le bilan humain est considérable et probablement sous-évalué », souligne la première adjointe Astrid Lelièvre. Le département est constitué de beaucoup de bangas, des sortes de petites habitations de fortune, qui n’ont pu tenir face au vent et abriter la population. « Les toits se sont envolés, y compris sur la préfecture, l’hôpital et la gendarmerie, les écoles, les mairies », poursuit-elle. « J’ai reçu des messages de détresse à 5h du matin, ce qui bouscule un peu ! Ils n’ont plus d’électricité, d’eau, de quoi manger… Ils n’ont plus rien alors qu’ils n’avaient déjà pas grand-chose. Mayotte est le territoire français le plus pauvre avec 77% de la population sous le seuil de pauvreté », lance-t-elle grave. Et d’ajouter : « Il est crucial que tout soit mis en place pour répondre aux besoins prioritaires. » C’est pourquoi la ville, qui est liée aux Mahorais par l’union des Centre Communaux d’Action Social, a proposé de venir en aide au département. Le maire Jackie Goulet a fait observer une minute de silence en hommage aux victimes. Il a également proposé que le territoire verse une somme de 10 000 euros pour les accompagner dans la reconstruction à hauteur de 3 000 euros pour la ville, 1 000 euros pour Saumur Habitat et 6 000 euros pour l’agglomération Saumur Val de Loire (qui sera proposé au vote en bureau fin janvier). Et Astrid Lelièvre de rappeler qu’il n’y aura « que des dons numéraires et non des dons matériels auprès de la Croix Rouge, la Protection Civile, la Fondation de France, choisies pour aller là-bas. »
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