Nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises, la ville de Saumur a entrepris d’acquérir progressivement l’ensemble des cellules commerciales des Halles Saint-Pierre, sur la place éponyme à Saumur (relire notre article). L’idée de la municipalité est de rendre plus attractives ces halles en revoyant les horaires, la signalétique et en engageant un projet de restructuration avec une partie consacrée à des halles gourmandes et des terrasses de chaque côté des halles qui feraient travailler les producteurs et commerçants de l’autre partie des halles. Elles sont aujourd’hui un des points noirs sur la ville en matière de commerce. Afin de poursuivre cette dynamique, la ville de Saumur a validé l’acquisition de deux réserves dans cette même galerie ce mercredi en conseil municipal mises en vente par leurs propriétaires pour un montant de de 3 515,29 €. A ce jour, la municipalité est propriétaire à 80% de la galerie. « Il reste 4 cellules. 2 cellules sont occupées par un traiteur asiatique et un poissonnier. Il reste également un bâtiment à acheter ruelle du marché pour pouvoir faire la traversée et l’ancienne cellule où étaient vendus des légumes. Je dois rencontrer prochainement les propriétaires de ces 4 cellules pour discuter. Nous avons fait une proposition honnête lié au prix du marché fixé par le Domaine, voire un peu plus. Évidemment, certains font monter les enchères. J’essaierai de discuter jusqu’au moment où les discussions ne seront plus possibles et je prendrais le biais de l’intérêt général », souligne le maire Jackie Goulet, sous-entendant en faisant jouer son droit d’expropriation. « Je présenterais ce programme en février au conseil municipal si nous n’arrivons pas à négocier, en espérant ne pas avoir à en arriver là d’autant que le prix sera surement inférieur. Je n’aime pas trop ce genre de démarches, mais nous avons été très « souples » jusqu’à maintenant. » Quant au calendrier, le maire estime que si négociation il y a, la ville devrait pouvoir être propriétaire dans la première moitié de l’année 2025, si elle doit recourir à d’autres solutions plus contraintes, cela pourrait être plus long : « Il faudra une grosse année », lance l’élu qui compte bien ne rien lâcher et mener le projet à bien.
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