Piloté par le Conseil National des Villes Actives et Sportives (CNVAS) et composé de membres de l’Association Nationale Des Élus en charge du Sport (ANDES) et l’Union Sport & Cycle (USC), sous l’égide du Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative et soutenu par l’Agence Nationale du Sport, ce label contribue au développement d’un maillage territorial, fédère les acteurs du monde sportif et les collectivités autour d’une ambition commune. L’objectif du label étant de récompenser et valoriser les initiatives, les actions, les politiques sportives cohérentes et la promotion des activités sportives, physiques et ludiques sur un territoire, sous toutes ses formes, accessibles au plus grand nombre et tout au long de la vie. Pour obtenir ce label, la Ville de Saumur, doit compléter un dossier de candidature et le transmettre au comité de labellisation chargé d’évaluer les dossiers avant le 7 avril 2025. Ce comité, constitué d’acteurs du secteur sportif choisis par le CNVAS, attribue le label à une ville candidate pour une durée de 3 ans. À partir de ce dossier, le comité attribue, par strate de collectivité, une note qui déterminera le niveau, symbolisé par un laurier ou quatre lauriers maximum. La vile de Saumur est déjà labellisée Label « Ville Sportive » des Pays de la Loire, avec des flammes décernées par le comité régional olympique et sportif. Celui-ci sera abandonné au profit de ce nouveau label national.
Un label, à quoi ça sert ?
Pour le maire Jackie Goulet l’intérêt de ces labels est de « voir où nous en sommes » et « se comparer aux autres villes de même strate sur le plan national ». Par ailleurs, le label établit une note qui indique dans quels domaines les collectivités peuvent progresser. Par ailleurs, pour le maire ce label « permet d’exister sur le plan national en matière de sport ». Une vision qui n’est pas franchement partagée par l’élu d’opposition Bertrand Chandouineau qui s’interroge sur l’intérêt de ces différents labels. S’il ne remet pas en cause les qualités de la ville en matière de sport et d’équipements, il estime que ces labels sont « un peu la course à la médaille ». « On multiplie les labels qui ne nous apportent pas forcément grand-chose, si ce n’est que d’avoir un panneau à l’entrée de la ville. Ce label n’apporte strictement rien, sauf la reconnaissance que la ville offre la possibilité de faire du sport. Elle ne nous apporte rien d’autre qu’une image ». Bertrand Chandouineau se questionne également sur le « surcroît de travail » que cela demande aux services. D’autant que le dossier pour ce label Ville active et sportive est « gigantisme ». Il estime cependant que, ce dossier a le mérite de mettre en lumière certains points intéressants, notamment : « les montants en investissement et fonctionnement de tous les équipements sportifs de la ville. C’est intéressants pour les Saumurois de savoir à combien reviennent tous ces équipements ». Bénédicte Le Menac’h s’interroge elle aussi sur les retombées de ce label au vu des coûts et du temps que peut représenter le montage du dossier. Pour Jonathan Josse, adjoint aux sports : « cela permet de faire un état des lieux des équipements et c’est une reconnaissance pour les services ». Et Bertrand Chandouineau de rétorquer : « Comparaison ne vaut pas toujours raison ! Mais si vous souhaitez vous comparer sur tous les plans, vivement un label tranquillité publique ! »
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