Nous vous en avions parlé dans un précédent article, en mai 2021, 5 personnes ont été interpellées pour avoir volé des bouteilles de la maison de bulles Langlois-Château. L’enquête a débuté en mars 2021, suite à la plainte du gérant de la maison de bulles Langlois-Château. Suite à une indiscrétion révélant que des cartons de vin étaient revendus sous le manteau, il a déposé plainte auprès du commissariat. Une enquête avait alors été ouverte. Les policiers demandèrent alors à ce que les caméras de surveillance soient dirigées dans une nouvelle direction de manière à identifier les personnes concernées par le vol. Les policiers parvinrent alors à identifier un salarié qui sortait des palettes de vin qui étaient récupérées par un deuxième individu à l’aide d’un fourgon. Les policiers ont alors mis l’homme sur écoute téléphonique et surveillance. Ils sont parvenus à identifier trois autres personnes, dont un autre salarié, ainsi que des receleurs. 5 personnes ont alors été interpellées le 5 mai dernier.
Des centaines de bouteilles retrouvées
La police de Saumur indique que les cartons étaient revendus entre 6 et 30 euros au lieu des 70 dans le commerce. Au début du mois de mars, ce sont 75 cartons qui ont été enlevés en une seule fois par le voleur. « C’est justement cela qui a alerté la direction. Les petits vols ne se voyaient pas, mais celui-ci a été moins discret », indique la police saumuroise. Lors de la perquisition, 96 cartons ont été retrouvés, soit 703 bouteilles, et 4 435 euros. Les forces de l’ordre ont estimé que ce trafic durait depuis 2017. Selon les estimations du commissaire aux comptes, ce sont entre 10 000 et 14 000 bouteilles qui étaient ainsi détournées chaque année jusqu’en 2020 et mécaniquement un peu moins en 2021 étant donné que la petite affaire a tourné court.
Jugement le 5 mai prochain
Ce jeudi 17 mars 2022, les deux principaux intéressés dans cette affaire, celui qui détournait les bouteilles et son revendeur, étaient entendus devant le tribunal de Saumur. Selon nos confrères du Courrier de l’Ouest présents à l’audience, le parquet a requis une peine de 10 mois de prison avec sursis probatoire d’une durée de deux ans et doivent dédommager l’entreprise. La société évalue son préjudice à 229 000 euros sur le plan matériel, 10 000 euros de préjudice moral et frais d’avocats. Les avocats de la défense ont quant à eux estimés que les préjudices devaient se cantonner au vol constaté uniquement et s’élevaient ainsi à 30 000 euros pour l’ancien salarié et 14 000 euros pour le revendeur. Le tribunal rendra son verdict le 5 mai prochain.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
Commentaires 8
10 mois avec sursis , pour un vol de 229000 euros…..c est un peu léger , non ?
Tout à fait d’accord. Même s’il n’y a pas atteinte à la personne
Je sens que je vais devenir voleur, on risque rien un mois avec sursis c’est rien, et en plus on se fait prendre au bout de combien de larcins, en quatre ans on doit en faire beaucoup, le tarif pour la seconde fois qu’on se fait prendre: 6 mois ferme sans mandat de dépôt? Là ça vaut encore le coup et le coût
Bonsoir. Beaucoup de moyen financier payé par le contribuable.beaucoup de papiers beaucoup de personnels pour cette affaire.
Pour 10 mois de sursis au final ??
Tout va bien . ici tout va bien
ORELSAN
Bien mal acquis ne profite jamais, nous n’allons pas pleurer pour eux.
Il va devoir rembourser jusqu’à la fin de ses jours et sans boulot maintenant.
Bon courage
L état ne réclame pas la tva perdu??
Le voleur n’étant pas un danger pour la population , la peine la plus appropriee c’est le
Porte monnaie et non la prison