Installée sur Saumur, dans le quartier du Chemin Vert, depuis novembre 2021 l’agence ID’EES INTERIM est installée dans de nouveaux locaux rue Jehan Alain, dans les Hauts Quartiers. Il s’agit d’une entreprise d’intérim spécialisée dans l’insertion. « L’agence de Saumur est une antenne de celle d’Angers ouverte depuis maintenant 24 ans. Nous avons 4 personnes qui travaillent sur les deux agences avec à chaque fois deux personnes présentes à Saumur », explique le responsable d’agence Julien Barby. On compte à ce jour 70 agences à l’échelle nationale. « Notre implantation en Saumurois ne s’est pas faite comme ça. Avant cela nous avons longuement échangé avec les parties prenantes : élus, entreprises, structures d’insertion… L’idée étant qu’en matière d’insertion, nous ne pouvons travailler seuls dans notre coin et que cela ne peut se faire que tous ensemble et en bonne intelligence. Nous ne sommes qu’une solution complémentaire et parfois même la dernière marche de l’insertion vers l’emploi. Par ailleurs, notre volonté était de nous installer au sein du quartier prioritaire, afin que l’on soit vu comme un acteur aux côtés des habitants vivant aussi leur quotidien avec la proximité et la facilité d’accès que cela représente », souligne Hanane Dardaba, directrice régionale en charge de l’implantation et du développement des agences.
Accompagner pour mieux insérer
Id’ées Intérim propose « un accompagnement différent pour les personnes très éloignées de l’emploi : chômage de longue durée, moins de 26 ans, plus de 50 ans, au minima sociaux, nouveaux arrivants… Lors du premier rendez-vous, nous échangeons avec la personne pour définir avec elle son projet professionnel, ses attentes, ses compétences. Si celui-ci n’est pas défini, nous lui proposons plusieurs expériences dans différents secteurs pour qu’elle puisse découvrir ce qui lui convient ou non. »
Former pour plus d’employabilité
La force de l’agence est également de proposer aux personnes des plans de formation particulièrement complets. « Nous adaptons les formations, d’une durée de 245 heures, aux métiers que les personnes souhaitent effectuer, mais aussi aux besoins des entreprises du territoire. Nous allons par exemple proposer des formations de maçon coffreur brancheur, en voirie et réseaux divers… L’idée étant que la personne soit opérationnelle et compétente, au moins sur des missions de base avec les CACES, les habilitations électriques, les formations gestes et postures ou encore des formations de français, notamment pour les termes techniques, pour les personnes qui arrivent d’autres pays et ne parlent pas forcément le français parfaitement. Au-delà des compétences propres, nous cherchons aussi des règles de savoir-être », détaille Julien Barby.
65% de sorties positives
Étant donné que l’entreprise fonctionne avec un financement de l’État, les personnes ne peuvent être suivies que sur une durée de 24 mois maximum. « Au-delà, c’est que nous ne sommes pas parvenus à notre objectif et qu’il faut que les personnes intègrent un autre dispositif plus adapté. À l’échelle nationale, on compte 65% de sorties positives vers un emploi ou une formation diplômante », poursuit-il.
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