Saumur. Fourmis invasives : la ville poursuit son action pour lutter contre la tapinoma magnum

Ce mercredi en conseil municipal, la ville de Saumur a décidé de poursuivre, pour les trois ans à venir, sa participation financière auprès des foyers saumurois pour les traitements contre les fourmis invasives tapinoma magnum.

Pour atteindre l’objectif fixé par la municipalité de Saumur de contenir la propagation des colonies de fourmis tapinoma magnum sur le territoire saumurois, la ville de Saumur entreprend, depuis quelques années, des campagnes de traitement de ses espaces publics (relire nos articles sur le sujet). En complément de ces actions et pour renforcer la lutte collective, la Ville de Saumur a décidé d’attribuer sur les années 2022, 2023 et 2024, une aide financière aux particuliers qui engagent les mêmes traitements, sur leurs terrains privatifs. « Ces efforts conjoints ont permis d’obtenir des résultats et de contenir cette propagation. Nous n’avons pas eu d’étalement ni de nouveaux foyers », se réjouit le maire Jackie Goulet. Aussi, la ville souhaite prolonger le dispositif mis en place pour les particuliers en proposant une nouvelle campagne d’accompagnement de trois ans. Les modalités d’attribution resteraient identiques à celles précédemment mises en place, à savoir : le propriétaire, ou le locataire, prend contact avec une entreprise spécialisée de son choix ; Le propriétaire, ou le locataire, transmet la demande de subvention complétée et signée, la facture acquittée sur laquelle sera indiquée l’espèce de fourmi traitée, ainsi qu’un RIB. Une contribution financière de 75 euros, par habitation et par an, sera versée directement sur le compte bancaire du particulier, après réception des documents demandés, sur une période de trois ans (2025, 2026 et 2027).

Un phénomène qui s’est étendu dans l’ouest

« Nous avons pris cette question à bras le corps dès 2021 avec des scientifiques de l’université de Tours. Cela a permis d’identifier l’espère et d’engager quelques actions depuis pour traiter l’espace public avec différents partenaires comme Saumur Habitat, la mosquée… », rappelle Loïc Bidault, l’élu en charge du dossier. « On était pionniers en 2021, mais nous le sommes plus du tout aujourd’hui au vu de la carte de répartition du phénomène », poursuit-il présentant une carte sur laquelle on voit qu’une grande partie de la région Pays de la Loire, notamment le long du fleuve est touchée. L’élu souligne que « la ville de Saumur est aujourd’hui un peu référent au niveau national sur le sujet puisque nous avons été sollicités par la ville de Lyon, Grenoble, Nantes et Tours qui sont confrontées à ce sujet. » Et d’ajouter que « le problème des espèces invasives sera de plus en plus important, je peux en citer toute une liste d’autres qui arrivent. »

 

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