Cette année, la journée internationale pour les droits des femmes tombe en plein milieu d’un mouvement social d’ampleur en France, contre la réforme des retraites. Le 8 mars, les associations féministes étaient dans la rue pour demander le retrait de ce texte, qui « pénalise plus » les femmes.
« Au XXIè siècle, c’est aberrant que nous devions encore nous mobiliser une journée pour défendre les droits des femmes. C’est qu’il existe encore bien des inégalités entre les hommes et les femmes », déclarait dépitée Laurence, cadre de 55 ans. Pour Maryline, 62 ans, « même si nous venons d’avoir la superbe surprise que le droit à l’IVG (n.d.l.r. Interrruption Volontaire de Grossesse) va être inscrite dans la constitution, il n’en reste pas moins que nous n’avons toujours pas les mêmes droits que les hommes, notamment au travail, sans parler de la retraite. »
Ce mercredi 8 mars, elles n’étaient qu’une centaine réunie place de la Bilange à Saumur, mais déterminées. Au lendemain de la journée de grève du 7 mars qui avait mobilisé 4 000 personnes contre la réforme des retraites et dans la continuité, une action somme toute « symbolique » qui n’a pas regroupé que des femmes mais aussi quelques hommes et des lycéennes et lycéens.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
Commentaires 1
Je soutiens ce mouvement, les femmes ont été un peu « oubliées » jusqu’ici… Demain, un certain nombre d’entre elles vont être mieux reconnues, et percevoir plus au niveau de leur retraite: c’est une bonne chose, attendons que cette réforme soit adoptée!