Nous vous en parlions dans un précédent article, la ville de Saumur et l’agglomération Saumur Val de Loire ont été victimes d’un cyberattaque dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1h30. En arrivant au travail, les agents se sont rendu compte que l’accès à de nombreux services ne fonctionnait plus. Rapidement les informaticiens ont découvert un message laissé sur le serveur signalant qu’ils avaient été victime d’une attaque et les invitant à contacter une adresse. « Il s’agit d’une cyberattaque de type ransomware, c’est-à-dire qui demande une rançon pour débloquer l’attaque, rançon que nous n’allons bien évidemment pas payer », souligne le président-maire Jackie Goulet. Un certain nombre d’équipements, de serveurs, de logiciels, ainsi qu’une partie du réseau informatique ont été rendus indisponibles dans le cadre du protocole de sécurité mis en place par le service informatique. Les deux collectivités ont déposé plainte. Dès lors, l’Agence Nationale de Sécurité du système d’information (l’ANSSI), la société CAPGEMINI et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) ont été saisis, et le plan de sauvegarde informatique activé. Durant toute la semaine prochaine, des études vont être lancées sur les appareils des collectivités pour savoir lesquels ont été infectés ou non pour pouvoir être réutilisés ou non. En effet, tous les ordinateurs ont été mis à l’arrêt par sécurité le temps de les tester. 300 personnes sur les 800 que comptent les collectivités ont été touchées.
« On relativise »
« Quoiqu’il en soit la maison continue de tourner et les services fonctionnent tout de même, en mode dégradé certes mais ils fonctionnent. Nous faisons les choses à l’ancienne et pour certains services les choses fonctionnent normalement car ils étaient sur des serveurs différents. Mais pour l’usager, il n’y aura pas de différence majeure. Il faudra un certain temps avant de retrouver une capacité de fonctionnement normale, probablement plusieurs mois. Je dois dire que les équipes font preuve d’un très grand calme et d’une capacité d’adaptation exceptionnelle. Il faut dire aussi que nous allons de crise en crise, le covid, puis la situation en Ukraine. Je crois que tout cela nous fait relativiser et voir cette attaque sous un autre angle », témoigne Jackie Goulet. Le maire d’Angers, Christophe Béchu, a contacté Jackie Goulet pour lui proposer un retour d’expérience de ses équipes également victimes d’une cyberattaque il y a plusieurs mois. « Dorénavant le pire est derrière nous et tout ira en s’arrangeant et on va retrouver petit à petit un fonctionnement normal », conclut-il.
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Commentaires 4
Bonjour. Tout va bien . Ici tout va bien.
Il me semble que le service informatique avait prévenu le risque potentiel. La ville avait
Réinvesti dans ce domaine il faut croire pas suffisamment. L état français ne prend pas c est responsabilité dans le terrorisme informatique.
Certains, toutefois, profitent de cette panne informatique : tous ceux qui fréquentent les parkings payants, devenus gratuits puisque leurs barrières sont bloquées en position ouverte. Le malheur des uns fait, une fois encore, le bonheur des autre.
C’est sûr qu’une panne qui les empêche de travailler, ils le prennent avec philosophie… Bizarrement, elle intervient au moment où les bureaux rouvrent au public, donc avec une recrudescence de dossiers à traiter… Enfin, le fait de bosser avec « 2 de tension » n’a pas empêché la facture d’eau de prendre 10% par rapport à l’année dernière…
Tiens tiens… Cap Gemini…