Saumur. Covid, urgences, psychiatrie… la situation se tend de nouveau à l’hôpital
« Nous observons aussi cette légère hausse des hospitalisations, même si cela n’explose pas non plus, alors que la semaine dernière nous avions une tendance à la baisse. Nous avons à ce jour 10 patients covid, dont 8 en service covid, 1 en soins intensifs et 1 en maternité. Le taux de positivité est lui aussi important, puisqu’il est à 27% sur le secteur. À l’hôpital de Longué-Jumelles, à l’EHPAD de Montreuil-Bellay et la résidence Gilles de Tyr à Saumur la situation ne présente pas de difficultés. À la résidence Antoine Cristal à Saumur toutefois, nous avons toujours plusieurs cas asymptomatiques », explique le directeur Jean-Paul Quillet. Alors que l’hôpital espérait pouvoir réduire de moitié et fermer une partie du service covid pour rouvrir d’autres lits dans d’autres services, il est pour le moment contraint de le maintenir complètement.
Des urgences surchargées
En parallèle de cette augmentation des cas, le CH de Saumur fait face ces derniers jours à une situation particulièrement tendue aux urgences. « Nous avons depuis une semaine des records de passages aux urgences. Alors qu’en 2019, nous avions une moyenne de 77 passages par jour, nous étions ces derniers jours à 97 passages quotidiens. J’ai échangé avec le CHU d’Angers qui a constaté ce même essor. Toutefois, nous ne savons pas d’où vient cette augmentation. Ce ne sont pas spécifiquement des personnes âgées, il y a certes l’épidémie de grippe qui est particulièrement présente, mais on ne peut pas relever une pathologie plus qu’une autre », assure-t-il.
La reconstruction des urgences devient urgente
Cette hausse inattendue et inexpliquée ne fait que prouver « l’importance et le besoin urgent de reconstruire le service des urgences. Actuellement, lors d’épisode comme celui-ci, nous n’avons pas la possibilité de répartir les patients. Nous sommes contraints de les agglutiner sur des fauteuils ou des lits dans le couloir ce qui provoque des difficultés de circulation. Il faut que ce projet avance. Après la phase d’étude d’un an, il faut compter encore deux années de travaux », poursuit le directeur.
L’impact du covid sur le moral
Le CH de Saumur constate également depuis quelque temps « de plus en plus de passage à l’hôpital pour des problèmes psychologiques ou psychiatriques. Il y a comme une décompensation de la population suite à une crise sanitaire qui n’a que trop duré et qui a été anxiogène. On voit nettement les effets post-covid se manifester sur la population. Cela a un impact sur le moral des Français et il nous faut en sortir. »
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Commentaires 6
Avec son dernier livre, « Méga-gâchis – Histoire secrète de la pandémie », Martin Blachier donne son avis cash sur la crise sanitaire. Il pointe notamment « l’incompétence » et « les erreurs » commises par « les ministères et les agences, les administrations et les corporations. » Au milieu de ses critiques, le célèbre médecin épidémio s’en prend sans vergogne à Olivier Véran qui, d’après lui, n’a jamais, tout au long de cette épidémie, joué correctement son rôle …
Les spécialistes qui commentent la situation ne sont pas bien placés pour juger ceux qui doivent agir : ne vous laissez pas impressionner .
sur Martin Blanchier, suivre ce lien pour voir le genre de personnage auquel vous faites référence
https://freelanceinfos.fr/martin-blachier-qui-est-docteur-medecin/
Martin Blachier a écrit un livre et assume ce qu’il dit; si c’est faux et bien les « victimes » n’auront qu’à porter plainte. On verra bien si c’est le cas… Quant à votre lien vers un article écrit par un collabo de Macron, c’est du pipi de chat à l’image de ce gouvernement fantoche.
et pendant ce temps les masques sont tombés dans les grandes surfaces, préparez vous aux urgences ils arrivent
VACCIN – La quatrième dose apporte peu de protection additionnelle, surtout avec le variant Omicron selon une étude israélienne publiée mercredi par le New England Journal of Medicine. « De plus, nous avons observé une efficacité vaccinale faible contre les infections parmi le personnel de santé et une charge virale relativement haute suggérant que les patients infectés étaient contaminants.