La 7e vague est bien là et se fait sentir avec un taux d’incidence qui ne cesse de grimper de semaine en semaine et qui a à présent dépasser les 1 000 cas pour 100 000 habitants. Cette augmentation des contaminations s’observe aussi mécaniquement au CH de Saumur. « Le nombre de patients testés Covid continue à augmenter régulièrement. Il y a hebdomadairement plus de nouveaux cas hospitalisés que de sorties. Ces patients sont hospitalisés soit du fait de leur infection soit pour une autre pathologie et leur dépistage systématique a alors révélé un résultat positif. Sur 18 patients testés ce jour, 3 concernent des parturientes en maternité. A ce stade, il faut rappeler la nécessité de respecter les bonnes pratiques lors des visites à l’hôpital ou en EHPAD. Le masque doit impérativement être gardé et la désinfection des mains est obligatoire. Certains établissements ont recommencé à prendre des mesures de restrictions de visites. Ce n’est pas le cas actuellement sur l’hôpital, mais cela sera envisagé selon l’évolution constatée », précise le directeur de l’établissement, Jean-Paul Quillet.
Gel de l’activité programmée de chirurgie durant l’été
En raison de tension sur le personnel, entre les arrêts maladies et les congés d’été, l’hôpital a été contraint de geler l’activité programmée de chirurgie sur plusieurs semaines cet été. Des solutions ont été trouvées au cas par cas pour accueillir les patients dans d’autres établissements du territoire. L’hôpital manque notamment d’infirmiers anesthésistes, un métier en tension qui manque dans l’ensemble du secteur hospitalier français. Même la réserve médicale n’était pas en mesure de proposer des postes au centre hospitalier de Saumur. « Concernant le gel de l’activité programmée en chirurgie, il avait été prévu depuis le début de l’année de ne pas réaliser de programme la semaine du 14 juillet et celle du 15 août, afin notamment de permettre les départs en vacances. Aucun patient n’est donc programmé au cours de ces 2 semaines. A propos de l’activité programmée annulée cette semaine du fait d’arrêts maladie, une partie a pu être prise en charge, notamment la chirurgie gynécologique, au CHRU d’Anger, grâce à une praticienne à temps partagée entre nos 2 établissements qui l’a intégré dans son programme au CHRU. Des patientes ont pu de même être adressées à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest. Des discussions sont en cours avec un autre établissement pour la gastro-entérologie, afin que notre spécialiste puisse y aller et y prendre en charge ses patients. Les recherches continuent pour proposer des solutions à nos patients. Cependant, c’est l’ensemble des établissements qui sont en tension et il n’a pas été possible auprès d’eux d’avoir une mise à disposition de compétences IADES (n.d.l.r. infirmier anesthésiste diplômé d’état). Les pouvoirs publics ont été sollicités en vain dans le cadre de la réserve sanitaire. Cette situation est anxiogène tant pour nos patients que pour nos médecins et soignants en général qui expriment leurs angoisses de ne pas pouvoir remplir leurs missions« , explique Jean-Paul Quillet.
Un reprise partielle
Il y aura une reprise partielle de l’activité chirurgicale programmée au plus tard le 27 juillet et courant août, grâce à des solutions trouvées au jour le jour permettant d’ouvrir 1 voire 2 salles de bloc. « Cela concerne pour le moment 7 à 8 journées, mais nous allons continuer à travailler dans ce sens pour débloquer petit à petit des journées », précise le directeur. A partir de septembre, il est espéré un retour d’infirmiers anesthésistes actuellement en arrêt et un professionnel envoyé en formation (durée de 24 mois) prendra ses fonctions le 1er novembre. « La plupart des personnels seront revenus de congés annuels et les réponses seront plus nombreuses via les agences d’intérim qui seront moins sollicitées ». Sur le CH Saumur, les urgences sont assurées ainsi que le fonctionnement de la maternité. L’établissement, comme il l’a fait lors de la fermeture des services d’urgence et de maternité de Chinon, vient en appui en psychiatrie adultes aux autres établissements du fait de la fermeture de lits et de leurs difficultés de recrutement.
A noter par ailleurs que la Clinique de la Loire, adjacente au CH de Saumur, maintient quant à elle son activité chirurgicale, comme habituellement.
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Commentaires 7
lamentable de voir qu’en 2022 le pays fonctionne comme un pays sous développé , le laxisme et le manque d’intérêt pour le pays et ses habitants font peur !!! idem au niveau mondial , l’humanité est voué à disparaître lamentablement !!!
C’est des congés maladie pour grève ou pour maladie? Y a des villes c’est pour grève
Bonjour. Et l état qui refuse le retour des non vaccinés aux CHU malgré la condamnation au tribunal de l’etat on en discute ?Et les médecins mis à pieds on en discute?
Et dans l l’éducation nationale il manque des profs également
C est motivant de travailler pour l’etat.
Tout va bien ici tout va bien
Auteur orelsan
S’il y avait une grève cela se saurait et ce serait écrit.
Bonjour désabusé. Vous avez sûrement crû que nous avions le meilleurs système hospitalier?!Puisque cela fait 30 ans qu on nous le dit pour justifier des impôts. Comme on nous le dit donc c est vrai. D ailleurs le Brexit pour les Anglais cela devait être la catastrophe pour eux…etc
Courage. Les personnels doivent aussi être touchés par le Covid. Profitez de vos vacances.
Le pays régresse a vitesse grand V , que ce soit dans le médical , l’investissement ou pire les soins 🐷pour les citoyens atteints de pathologies graves, l’assurance maladie prévoit 30 mesures en 2023 au détriment des assurés, dont des déremboursements de transport,♿ des médicaments comme des antibiotiques etc..etc..vive la France !!!!😥😭