Le 27 juillet prochain, l’équipe de France de concours complet a rendez-vous avec son public pour la première épreuve des Jeux olympiques de Paris 2024. L’objectif d’ici là : mettre à profit les six prochains mois pour ancrer les derniers apprentissages, affiner encore la communication entre les cavaliers leurs montures, peaufiner les mouvements de dressage, améliorer la présentation devant un jury. Six mois pour monter en puissance et atteindre leur pic de forme, ni trop tôt, ni trop tard. Les stages d’hiver battent leur plein au pôle France FFE de concours complet à Saumur, sous la houlette du sélectionneur national Thierry Touzaint et du DTN adjoint Michel Asseray (notre article par ailleurs). Entourés d’une équipe d’entraîneurs, juge, vétérinaire, maréchal-ferrant, médecin, kiné… ils accompagnent la progression des couples « À cheval pour Paris », en vue pour une sélection olympique, et programment la saison de compétition pour être fin prêts le jour J.
Trois questions à Thierry Touzaint, entraîneur et sélectionneur national
Comment se déroulent les stages équipe de France ?
« En décembre et janvier, le travail a surtout été axé sur le dressage et le saut d’obstacles. Au stage de février, nous ajouterons une journée de cross pour voir les couples évoluer sur les trois tests. Nos chevaux sont expérimentés sur le cross donc une petite remise en route leur suffit. Sur les autres tests qui demandent plus de technique, un travail quotidien en dressage et très régulier en saut d’obstacles est indispensable. Le planning de stage ne va pas s’intensifier en vue des Jeux, nous faisons comme d’habitude. »
A quoi servent ces stages ?
« Ces regroupements permettent d’échanger et créer une cohésion d’équipe. Nous essayons de mettre les petits plats dans les grands en vue des Jeux en nous entourant des meilleurs intervenants possibles. Le suivi vétérinaire est très important également. Nous devons travailler nos faiblesses, c’est-à-dire le dressage qui nous a fait un peu défaut. Depuis plusieurs années que nous avons mis l’accent dessus et cela porte ses fruits. J’espère que cette année nous brillerons sur cette épreuve ! »
Comment vont les couples en ce début d’année 2024 ?
« Les chevaux vont bien, les cavaliers ont le moral, tout le monde a envie d’en découdre et d’aller aux Jeux olympiques et je les comprends ! Pour moi l’important est de disposer d’un large effectif, avec des chevaux qui ne rencontrent pas de souci pendant la saison. Les Jeux sont le seul championnat qui se court avec une équipe de seulement trois couples (contre quatre couples dont un « drop score » pour les autres championnats). C’est très frustrant, il y aura forcément des déçus. L’objectif sera de sélectionner les trois meilleurs couples pour obtenir le meilleur résultat possible. »
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