« À l’appel d’une intersyndicale nationale, 35 personnes se sont rassemblées place Bilange ce 25 mai à l’appel de la section locale de FO et de la FCPE. Cette faible participation s’explique, entre autres, par le fait que la Direction Académique entrave gravement ce type d’action. Elle fait en effet obstruction à l’article D111-9 du code de l’éducation qui permet d’informer les parents via leur adresse e-mail ou par les mots dans les cahiers de liaison. L’intersyndicale des enseignants a interpellé le DASEN sur ces agissements en demandant d’annuler en urgence son injonction auprès des chef(fe)s d’établissements et directeur(rice)s d’écoles. Parents d’élèves, militants associatifs, syndicaux et politiques ont pris la parole pour dénoncer la réforme « le choc des savoirs » qui va notamment imposer de trier les élèves de 6ème et de 5ème à la prochaine rentrée en français et mathématiques.
À Saumur, nous avons constaté une forte unité autour des parents d’élèves : les associations FCPE et la Libre Pensée, les syndicats SNES FSU, CGT et FO, le président DDEN 49 (Délégué départemental de l’Éducation nationale) et la France Insoumise étaient en effet présents pour s’opposer à ce nouveau coup porté à l’École de la République. Représentant les parents d’élèves du Saumurois, la FCPE a insisté sur l’importance d’offrir un cadre sécurisé, apaisant et non stigmatisant pour que nos enfants apprennent et progressent dans de bonnes conditions. Leur attribuer une étiquette, bon élève, moyen ou nul, ou encore déstructurer le groupe classe, comme le prévoit cette réforme, va à l’encontre de cette école républicaine et égalitaire que nos enfants méritent.
Par ailleurs, cette réforme du Choc des savoirs vient s’ajouter à toutes celles des gouvernements successifs qui ne visent qu’à démanteler l’école publique : inclusion scolaire à outrance au détriment des besoins des élèves porteurs de handicap, Service National Universel…
Dans le contexte des élections européennes, la FI a rappelé que le Traité de Lisbonne a pour objectif à terme de privatiser les services publics. Ces conséquences sont délétères pour les élèves : concurrence entre les établissements, manque d’encadrements (santé, soutien scolaire, accompagnement des parents…), enseignants sous-payés, remplacements non effectués.
Tous se sont accordés sur la nécessité de continuer à fédérer autour de la question du Choc des savoirs et à poursuivre la campagne d’informations. »
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés