5 500 coureurs sont attendus le 14 mai à Saumur. Il reste encore quelques dossards pour participer au marathon ou au semi-marathon pour ceux qui souhaitent rejoindre cette aventure humaine.
Des coureurs d’âges, de niveaux et d’horizons différents seront réunis autour de la passion de la course à pied. Peu importe leur chronomètre, ils auront tous besoin du soutien des supporters. Tous les habitants de la région sont invités à venir les soutenir, à vibrer avec eux, et à partager un temps leurs belles histoires.
Le plus âgé
Maud est infirmière à l’EPHAD des Jardins d’Iroise Brion, près de Beaufort-en-Anjou. En 2023, elle met en place le projet « des petits bonheurs » en proposant à la trentaine de résidents de réaliser un vœu pour chacun d’entre eux. Les souhaits sont variés : de la journée en bord de mer, au jus d’orange frais pressé le matin, en passant par l’adoption d’un poisson rouge… de quoi nous rappeler l’importance des choses simples. Le souhait le plus ambitieux revient sans aucun doute à Gilles Dolbeau. Ce résident de 92 ans ayant eu une existence bien remplie avec un passé sportif, formule le vœu de participer à un marathon. Le projet semble d’abord impossible au vu de son âge et de sa faible mobilité, mais c’est sans compter sur la résilience des soignantes qui entourent Monsieur Dolbeau. Maud Perault élabore ainsi le projet fou et sollicite ses collègues Marine Bellanger (aide-soignante) et Marion Brecheteau, (secrétaire de l’EPHAD) pour participer au Marathon de la Loire en poussant le fauteuil roulant du résident. C’est ainsi qu’en janvier, l’équipe organisatrice du marathon accueille favorablement la demande de l’Ehpad pour la participation du résident. Ce dernier sera poussé sur le parcours du semi-marathon par les deux soignantes aux côtés de gendarmes qui viendront leur prêter main forte dans cet exercice.
Le plus jeune
74 ans. C’est le nombre d’années qui sépare Gilles Dolbeau de Victor Le Toullec, âgé de 18 ans, et plus jeune coureur du Marathon de la Loire. Les deux participants se côtoieront sur le pont de Gennes-Val-de-Loire, point de départ du semi-marathon. Les objectifs de Victor sont un peu différents, le jeune homme originaire des Yvelines s’élancera sur son premier semi-marathon et vise un bon chronomètre. Jeune sapeur-pompier, il a déjà participé à des cross. Son objectif le 14 mai sera de terminer sa course en moins de deux heures. Pour le jeune homme, la course à pied est une histoire de famille, il s’élancera sur le parcours du semi-marathon avec sa mère, ses deux oncles et sa tante qui sont originaires du Saumurois.
Le plus performant
Le Marathon de la Loire accueillera aussi son lot de compétiteurs expérimentés. Mathieu Brulet, sera par exemple au départ de la mythique épreuve du marathon. Ce coureur de 35 ans, originaire de la Haute Vienne, a déjà un beau palmarès à son actif. Champion de France de marathon en 2018, puis du 10 000 mètres en 2019, il est aussi médaillé de bronze en marathon par équipe aux Jeux Mondiaux Militaires de 2019 à Wuhan. Les 42,195 kilomètres du parcours du Marathon de la Loire poseront certainement peu de problèmes à cet athlète accompli. Le tracé est en effet pensé pour être roulant, avec un faible dénivelé. Deux caractéristiques qui sont propices aux records en ne compliquant pas la tâche des coureurs qui peuvent se concentrer sur la distance à parcourir.
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