L’ensemble immobilier des Terrasses de Loire, situé dans le quartier des Ponts à Saumur, a été finalisé il y a quelques mois. Il est constitué de 38 logements, dont 31 privés en locatifs ou en accession et 7 logements sociaux achetés par le bailleur local Saumur Habitat. Ces derniers sont situés sur deux étages et sont composés dans le détail de 4 type 2 et 3 type 3. Des places de stationnement couvertes sont également mises à disposition des locataires. « Ce chantier a été particulièrement long car il a fallu dépolluer ce site qui appartenait à GRDF. Il a fallu 12 ans de démarches avant d’en arriver là aujourd’hui. Il a également fallu composer avec les exigences de l’Architecte des Bâtiments de France pour intégrer parfaitement cet ensemble dans le paysage. Enfin, cela n’a pas été un projet facile, comme s’il n’était pas possible et pas pensable de construire du logement de qualité et une belle résidence à Saumur », souligne le promoteur Yves Gernigon, gérant de la société SCCV Angevine de construction, maître d’œuvre de ce projet. Les Terrasses de Loire avaient en effet été pensées comme des logement de standing.
Deux résidences en une
Les travaux ont débuté en novembre 2020 et se sont achevés en juin 2023. Pour la partie Saumur Habitat, cela représente un montant de près de 770 000 euros, soit 110 000 euros par logement. « Un prix plus que raisonnable, au vu des montants actuels et des coûts des chantiers », précise Philippe Plat, directeur de Saumur Habitat. Les loyers vont de 305 à 434 euros selon la taille et les revenus. Les logements sociaux ont été séparés des logements privés. « Il s’agit d’un même bâtiment sur le plan architectural, mais qui dispose de deux entrées différentes », précise le directeur. Autre différence, les 7 logements Saumur Habitat ont vu sur la place Marc Leclerc, qui sera prochainement repensée, tandis que les autres profitent de la vue sur la Loire et le centre ancien de la perle d’Anjou. Pour Jackie Goulet, maire de Saumur et président de Saumur Habitat, « cet ensemble immobilier a permis de supprimer une friche industrielle, à l’époque où l’on n’en parlait pas encore et que cela n’était pas un enjeu. Ce projet a aussi permis de porter une certaine dynamique sur le quartier. 2 millions d’euros seront mis sur le parking Marc Leclerc pour créer 413 places de stationnement contre un peu plus de 200 aujourd’hui, et le bâtiment faisant l’angle de la rue Pharouelle et de la place sera rénové pour y créer une activité de tertiaire. »
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Commentaires 5
Puisque vous parler de la rue Pharouelle, il serait bien de nettoyer les dégâts qui ont été causés sur le droit de passage du bâtiment. Plein de trous, de boue et un produit gluant sur lequel je suis tombé. Heureusement pas de dégâts pour l’instant…
C’est inadmissible de nous avoir bloqué ce passage durant plus de 2 semaines sans même prévenir les propriétaires et de plus de le laisser ainsi. Ça promet pour la suite…
Il faut aussi dire pourquoi ces logements sociaux sont peu chers : ils sont mal situés dans la résidence donc moins cher et surtout le promoteur a été obligé de casser les prix pour se plier à la loi, il a donc reporté le manque à gagner sur les appartements « privés ». C’est donc encore une fois le privé qui paie pour du social. Magie du dernier pays communiste d’Europe de l’Ouest.
Le surcoût vient avant tout de la dépollution du site.
Après, magie du système libéral, c’est encore l’argent public qui vient sauver un promoteur privé qui aurait eu du mal à vendre ces apparts donnant sur le futur grand parking du centre ville. N’inversez pas la situation !
Des ventes d’appartement dans le privé qui ont commencé avant la construction sont encore en recherche d’acquéreurs. Mais vu le prix, on ne sait pas si cela se vendra un jour. La mairie les achètera peut-être…
J aime beaucoup les nouveaux bâtiments sont modernes.