Riche d’un patrimoine troglodytique unique avec les caves les plus hautes de la région saumuroise, la Maison Ackerman, spécialiste des fines bulles de Loire, a décidé il y a plus de 10 ans de valoriser cet écrin exceptionnel en invitant l’art contemporain au coeur de son dédale souterrain, offrant ainsi aux artistes un espace de création inédit, source d’inspiration, d’émotion et de partage. Ces oeuvres éphémères uniques, en écho avec ce lieu exceptionnel, transforment chaque visite en expérience immersive inoubliable. La Maison Ackerman s’est unie en 2015 à l’Abbaye Royale de Fontevraud pour donner naissance à la RÉSIDENCE ACKERMAN + FONTEVRAUD. Cette initiative, portée par deux institutions reconnues par leur action de soutien à la création, offre chaque année la liberté à un artiste d’investir les caves Ackerman et d’y réaliser une installation artistique sur-mesure. La Résidence a déjà permis à Julien Salaud, Vincent Mauger, Bertrand Gadenne, Séverine Hubard, les Frères Chapuisat, au duo Audrey Guimard et Julien Colombier, à Makiko Furuichi et dernièrement A.I.L.O. d’investir ce lieu de création atypique et de proposer des oeuvres sur-mesure qui ont fait de la Résidence un véritable succès. En découle alors une scénographie plurivoque renforcée par la cohabitation éphémère des installations artistiques. Des oeuvres uniques, en écho avec ce lieu exceptionnel, qui transforment chaque visite en expérience immersive inoubliable. Cette année encore, une nouvelle installation fait son entrée au sein de ses caves troglodytiques monumentales : La Grande Comète. Une œuvre spectaculaire créée sur-mesure par l’artiste plasticien François Réau, 9e lauréat de la Résidence Ackerman + Fontevraud.
Une nouvelle œuvre cosmique au cœur de la galerie « Royal »
A partir du 14 avril 2023, les visiteurs pourront ainsi découvrir, au sein des caves Ackerman, une nouvelle œuvre monumentale signée François Réau. Par son installation immersive unique, l’artiste viendra sublimer la galerie dédiée à l’élevage du Crémant de Loire Royal, cuvée emblématique de la Maison Ackerman. Fasciné par les caves spectaculaires de la maison de fines bulles et par l’esprit du lieu, François Réau a imaginé une installation inspirée de l’histoire de cette première. Son oeuvre, à la fois terrestre et céleste, fera écho à l’année 1811, début de l’histoire familiale et commerciale de la Maison Ackerman-Laurance. Une année chère à Louis-Ferdinand, unique héritier, qui fonde les origines de la Maison Familiale sur cette année extraordinaire et en célèbre le centenaire à Londres en 1911. 1811 : l’année de distinction de la famille Laurance – belle-famille du fondateur Jean-Baptiste Ackerman – par les élites politiques, juridiques et commerciales de Saumur. 1811 : l’année de la naissance de l’Aiglon, fils de Napoléon Bonaparte, symbole de prospérité pour la Maison Ackerman-Laurance. 1811 : l’année du passage de la Grande Comète, marquée par un millésime d’une qualité exceptionnelle, et surnommée « Comète impériale » en raison de son vif éclat et de son impressionnante longévité. Matérialisée par un tube néon de plus de dix mètres de long, cette Grande Comète révèlera l’architecture du puisard du Caveau Royal : une voûte céleste ornée de 1811 capsules de muselet dorées, telle une nuit étoilée, mystérieuse et magique. Par son œuvre fascinante, François Réau a choisi d’explorer tout le potentiel sensoriel et dramaturgique de l’espace qui lui est alloué. De plus, sarments de vigne ou bouteilles en verre accompagneront cette installation majestueuse afin de lui apporter une dimension cartésienne
A propos de François Réau
Artiste contemporain français, vivant à Paris, François Réau a grandi au contact de la nature dans la région de Niort. Passionné d’art depuis son plus jeune âge, il décide de suivre des études artistiques, d’abord à l’École régionale des Beaux-Arts de Poitiers, puis à l’École d’Arts appliqués de Poitiers, dont il sera diplômé en 2001. Le regard exercé par ses activités de directeur artistique dans l’édition et de scénographe d’expositions, François Réau est un artiste pluridisciplinaire articulant dessin et installation, paysage mental et paysage physique, l’immensément grand et l’invisible. Amoureux de la nature, il y puise son inspiration et prend comme source de réflexion l’espace du paysage et ses processus de transformation. L’attention poétique et singulière qu’il prête au monde se trouve alors mêlée de souvenirs, empreinte à la fois de réalité et d’imaginaire mais également de spiritualité. En résulte des oeuvres immersives, entre figuration et abstraction, réinventant le passé à travers des univers paysagers sombres et oniriques. Finaliste du Prix « Talents Contemporains » de la Fondation François Schneider à Wattwiller en 2015 et 2016, il a fait l’objet de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger (Londres, Bruxelles, Turin, Pékin ou encore Melbourne). Ses oeuvres ont été exposées dans le cadre de Lille3000, Mons 2015 Capitale européenne de la Culture, au Guoyi Art Museum de Pékin, au Palais de Tokyo à Paris en 2016, à la Kunsthale Charlottenborg à Copenhague en 2020 et Domaine de Chaumont sur Loire en 2021.
Mais aussi une œuvre de Julien Salaud à (re)découvrir
1er lauréat de la Résidence Ackerman + Fontevraud, Julien Salaud avait su conquérir le public avec son oeuvre éphémère « Fleuve Céleste » (2015-2017). En 2018, une galerie permanente est dédiée à cet artiste d’une grande générosité humaine. Telle une dentelle, légère et fragile qui épouse la voûte et les parois de tuffeau, sa nouvelle création intitulée « Ecologia Naturotica » est une toile spectaculaire et onirique dédiée à la nature. Une oeuvre singulière, propre à Julien Salaud, composée de 20 kilomètres de fil de coton blanc tendus sur plus de 17 000 clous et mise en valeur par des jeux de lumières. Cette année, cinq ans après l’installation de cette œuvre soumise aux conditions extrêmes de ce lieu d’exposition atypique, Julien Salaud revient dans les caves Ackerman pour donner vie à une nouvelle création symbolique. A l’instar du Land Art, l’artiste utilise la singularité des caves troglodytiques pour y déployer une fresque encore plus impressionnante que les précédentes. Par sa constellation de fils de coton, il dessine un gigantesque bestiaire fantastique et invitent les visiteurs qui s’aventurent dans cette cavité à une expérience immersive privilégiée au sein de ce gigantesque ballet fantasmagorique. Avec Ecologia Naturotica #2, Julien Salaud poursuit l’histoire initiée cinq ans plus tôt, autour du rapport sensuel à l’environnement : « Si de nouvelles figures vont se mêler corps à corps avec les parois rocheuses de la galerie, l’objectif de mon oeuvre reste inchangé : renouer les liens sentimentaux entre l’humain et la nature… car, à coeur fleuri, rien d’impossible ! » explique l’artiste. Une nouvelle faune poétique et allégorique qui transporte les visiteurs au coeur d’un océan graphique, émouvant et grandiose !
Infos pratiques : Oeuvre visible à partir du 14 avril 2023 dans les caves Ackerman au 19 rue Léopold Palustre à Saint-Hilaire-Saint-Florent / Saumur – Toutes les infos sur https://www.ackerman.fr/
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