« Une fois de plus, Marine le Pen est aux portes du pouvoir. Mais contrairement à ce qui s’est produit en 2017, l’hypothèse d’une victoire de l’extrême-droite au second tour est plausible. C’est le produit de cinq années d’une politique inégalitaire et régressive qui a contribué à dessiner le paysage qui se présente à l’issue du premier tour. Cette situation est empreinte de grands dangers pour les minorités racisées, sexuelles et de genre.
Comment ne pas s’inquiéter quand Marine Le Pen annonce vouloir contourner le Parlement, le Conseil constitutionnel, en recourant massivement au référendum, et cela sur tous les sujets, y compris sociétaux comme la peine de mort ? Et demain pourquoi pas sur l’IVG ou les droits des personnes LGBTI+ ? Ce que nous prépare le Rassemblement National, c’est un régime similaire à ceux de la Hongrie ou de la Pologne avec les chasses aux sorcières tous azimuts, les programmes d’éducation « assainis », les zones anti-LGBTI, etc.
La présidence peut dissoudre l’Assemblée Nationale à tout moment, imposer sa politique à une majorité de député·es par le biais de l’article 49-3, prendre les pleins pouvoirs en déclenchant l’article 16 de la Constitution, recourir au plébiscite par référendum pour museler ses opposant·es. Un gouvernement sous les ordres de Marine le Pen peut dissoudre les associations, partis et syndicats qui lui sont opposés et engager des procédures judiciaires contre leurs militant·es. Aujourd’hui envisageable, la victoire de Marine le Pen serait la pire des situations et les minorités sexuelles et de genre particulièrement menacées.
Certes, les positions décevantes d’Emmanuel Macron sur nos revendications sont timorées, voire conservatrices. Un exemple parmi d’autres : il a récemment refusé de reconnaître la responsabilité éducative de l’école primaire en matière de lutte contre les discriminations, tout en exprimant son scepticisme pour le collège. Cela éclaire les positions d’Emmanuel Macron, rétives à l’égalité des droits et confortant bien des préjugés LGBTIphobes. Dans ce contexte, on peut choisir de voter pour Emmanuel Macron par conviction ou par défaut, D’autres s’abstiendront ou voteront blanc, par écœurement ou pour protester. En tout état de cause, Quazar et la Fédération LGBTI+ appellent au minimum à ce qu’aucune voix LGBTI+ n’aille à Marine le Pen. »
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Commentaires 7
Bonjour. Vous préférez BIDEN a TRUNP j imagine.
Je vous invite à lire le programme politique de BIDEN.
Bon courage et pas d étouffement surtout…..
Je vote pour le président qui légalise le trouple : un couple homosexuel peut se marier avec une personne de l’autre sexe (le pere ou la mère génétique de leur enfant) et les musulmans pourraient devenir bigame, toutes les minorités sont contentes, faut savoir évoluer
Je m’assieds sur toutes les propagandes minoritaires qui nous pourrissent la vie … Moi, ce sera MLP.
En voila qui on peur du vote du peuple !! C’est pourtant cela la démocratie !! La majorité de la population ne va tout de même pas « obéir » à une minorité ! Si cette minorité n’est pas satisfaite, il existe un moyen simple : elle s’en va !!
Il ne s’agit pas d’obéir et vous le savez très bien : il s’agit, tout simplement, de ce qu’on appelle le vivre ensemble. Mais, ça, vous ne savez peut-être pas ce que c’est ?
Bonsoir. Apoline DE MALHERNE sur bfm ce matin à indiqué que le référendum était une sorte de coup d’etat. Voilà comment on manipule le cerveau des gens par des conne…
Pfffff pitoyable nos médias.
C ‘est quoi c’est faut voter ceci faut pas voter cela . Vous n êtes pas content, mais vous ne voulez pas pas secouer le polichinelle c’est comme tout ces candidats qui se sont présentés qui ont prit une gamelle et qui donne des consignes alors qui étaient contre , la Politique est pourrie , mais j irais signer sur la feuille d’émargement au bureau de vote