C’est un engagement inédit pour l’avenir des Pays de la Loire. Le volet « mobilités et transports » du contrat de plan État-Région (CPER) a été présenté ce jeudi 16 novembre au Parlement des territoires, qui réunit élus et représentants du monde économique et académique. « Il a fait l’objet d’intenses et longues négociations, parfois difficiles, mais toujours constructives », a souligné Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire. À travers ses TER, son réseau de Transport Aléop, ses transports scolaires, ses liaisons maritimes, faisant le lien entre les villes et les campagnes, les métropoles et les ruralités, la collectivité régionale rend, chaque jour, des services à des dizaines de milliers d’usagers. « Un milliard d’euros en faveur des mobilités en Pays de la Loire, c’est une somme colossale, un effort inédit qui témoigne de ce qu’est notre ambition politique, de cette volonté absolue que nous avons de faire du transport la pierre angulaire de nos politiques publiques, de faire des transports la pierre angulaire de notre politique écologique, de notre première réponse au défi climatique », poursuit Christelle Morançais.
Préserver une équité de projets par territoire
« Il était important de tenir nos engagements qui nous lient », a insisté Clément Beaune, ministre délégué aux Transports. « La signature de ce CPER ici en Pays de la Loire n’est pas un hasard, il est le fruit d’une coopération exemplaire. Il porte des projets de mobilités essentiel pour ce territoire, et 50 % de ce contrat est consacré à des projets ferroviaires. » Parmi ces projets ferroviaires figure le « RER métropolitain », qui consiste à mettre plus de trains, plus de trafic, plus de cadencement sur le réseau régional. « Cette logique de RER mérite d’être développée à l’échelle régionale, à l’échelle de toutes nos grandes villes – et pas seulement à l’échelle de la métropole de Nantes », a complété Christelle Morançais. À travers ce « volet mobilités » du contrat de plan État-Région 2023-2027, la présidente de Région a tenu à assurer une équité par territoire : « Nous parvenons à un investissement moyen de 230 €/habitant sur chacun des cinq départements de la région. Ce n’était pas le cas du précédent plan qui comportait de vraies disparités. Ces engagements en matière de mobilité, à nous désormais de les réaliser collectivement. » Parmi les projets que pourrait financer ce nouveau plan, on peut noter la sécurisation du pont de Gennes Val de Loire.
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Commentaires 1
Et les ruraux dans tout ça ? Ils rêvent pour beaucoup de prendre les transports publics…qui n’existent pas. D’autant qu’on leur pourrit la vie en permanence avec des routes barrées, des travaux à répétition qui n’en finissent pas…Se déplacer devient souvent une vraie galère et le vélo a ses limites.