Cet engagement se justifie d’autant plus que l’ouverture à la concurrence du réseau TER, dont la partie « sud Loire » qui sera engagée dès cette année, permettra à la Région de développer son propre système de distribution de billets partout sur le territoire. Il s’agit d’un « vrai atout technique, que très peu de régions peuvent revendiquer« , sur lequel la Région pourra s’appuyer pour mettre en service un billet unique. Par ailleurs, cette ambition s’inscrit « en cohérence avec le projet de RER métropolitain que porte la Région avec Nantes Métropole, et qui donnera lieu, dans les prochains jours, à la publication d’un rapport qui sera remis au gouvernement. » Cette annonce du ministre des Transports est également l’occasion de « rappeler les priorités de la Région en matière de grands projets de mobilité :
– La modernisation de la plateforme aéroportuaire de Nantes Atlantique et le renforcement des liaisons TGV vers les aéroports parisiens.
– L’amélioration du temps de parcours entre Paris et les Pays de la Loire, notamment la liaison Nantes–Paris en moins de deux heures, alors que l’on fait le constat que l’offre de la SNCF s’est considérablement dégradée : 4 trajets directs par jour aux alentours de 2 heures en 2023 contre 12 en 2017…
– Le développement des liaisons ferroviaires interrégionales et notamment l’axe Nantes–Rennes, en réduisant le temps de parcours et en augmentant le nombre de circulations de trains. »
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