Pour le groupe des élus Printemps des Pays de la Loire, ce document est loin de répondre aux enjeux liés à la préservation des milieux et des espèces. « Les mots c’est bien, l’action c’est mieux ! » déplore Guillaume Garot, député sortant de la Mayenne et président du groupe au conseil régional. « Alors que cette session est l’occasion de voter un budget supplémentaire, cette stratégie ne porte aucune indication quant à l’engagement financier de la Région. Nous craignons donc qu’à nouveau, cela ne soit de belles phrases dépourvues de moyens d’actions. » « Pour rappel, la stratégie nationale des aires protégées affiche l’objectif de 10 % du territoire national et des espaces maritimes, à placer sous protection forte d’ici 2030. la Région, pour sa part, table sur 1 % » poursuit Cécile Dreure, conseillère régionale de Vendée, membre de la commission Territoires, ruralité, environnement, transition écologique. « Dans un contexte de grave déclin de la biodiversité tel que nous le vivons depuis plusieurs années, il n’est plus l’heure de tergiverser » conclut l’élue. Considérant que, parmi les acteurs de la sensibilisation sur ces sujets, les parcs naturels régionaux sont les grands oubliés de cette stratégie, les élus ont déposé deux amendements visant à les faire figurer explicitement dans ce document.
*Le Printemps des Pays de la Loire est un groupe de 12 élus PS, PCF, Place Publique et société civile au conseil régional.
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