« Les entreprises en fragilité ne sont pas soutenues et accompagnées comme elles le devraient, car la Région n’a fixé aucune stratégie sur le long terme, et particulièrement sur le secteur de l’industrie verte, pourtant très exposé à la concurrence internationale » souligne Guillaume Garot, député de la Mayenne et président du groupe du Printemps des Pays de la Loire au Conseil régional.
Et ce n’est pas la première fois que les élus du Printemps des Pays de la Loire évoquent le manque de cap et de soutien de la part de la Région. « Les entreprises des secteurs d’avenir, en particulier dans la transition énergétique, ne bénéficient d’aucun soutien durable alors que les filières sont en pleine structuration et restent fragiles. Cela a été le cas avec Armor Group, Airseas ou même Systovi, alors que d’autres entreprises, dans d’autres secteurs, ont pu bénéficier d’abandons de créances et trouver repreneur. » soulèvent Véronique Mahé et Eric Provost, conseillers régionaux, membres de la commission Entreprise, développement international, numérique, croissance verte, tourisme, innovation et enseignement supérieur et recherche.
« Il est impératif de définir une stratégie de long terme, et d’assumer de prendre des risques aux côtés de nos industries vertes. L’Union européenne de son côté doit mieux protéger nos entreprises et nos filières. Mais la Région ne peut rester inerte ni sans boussole : elle doit les accompagner dans leur développement en créant par exemple un fonds de soutien dédié à l’industrie verte, par des prêts participatifs et des obligations convertibles, selon les cas, pour éviter qu’elles ne finissent comme Systovi. » ajoute Guillaume Garot.
« Enfermée dans ses dogmes libéraux, la Région ne se mobilise pas pour la protection des marchés européens ni pour le « fabriquer et acheter en Europe ». Pourtant les marchés publics régionaux devraient, par exemple, être un levier de soutien pour les industries vertes et leurs produits », termine le groupe.
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