Pour Guillaume Garot, député de la Mayenne et président du groupe du Printemps des Pays de la Loire au Conseil régional « Christelle Morançais doit adapter le budget de la Région aux réalités de la loi de Finances. Elle ne peut pas fonder ses réductions de dépenses sur des chiffres largement obsolètes. Il est urgent de reprendre le budget initial voté en décembre et de préparer sans attendre un budget rectificatif, sur la base de données fiables. » « Christelle Morançais a décidé de faire la guerre aux subventions aux associations qui font la vitalité de nos territoires. En refusant de revoir le budget, c’est un nouveau coup porté au dialogue dans notre Région. » ajoute Stéphane Ibarra, conseiller régional de Vendée et membre de la commission finances. « Elle s’entête, s’enferme dans le refus du dialogue pour des raisons idéologiques alors que se profilent des centaines de suppressions d’emplois dans les associations et structures, désormais privées du soutien de la Région. » conclut Guillaume Garot.
Budget régional : un budget plus ambitieux est encore possible !
« Fin 2024, le prélèvement de 40 millions d’euros prévu par le gouvernement Barnier sur le budget de la Région avait entre autres servi de prétexte à Christelle Morançais et sa majorité régionale pour entreprendre un véritable coup de rabot du budget régional. Mais l’actuelle loi de finances, adoptée cette semaine, ramène les prélèvements régionaux à 30,9 millions d’euros. Un écart de 9,1 millions d’euros qui doit amener la majorité régionale à modifier son budget », estime les élus du groupe l’écologie ensemble au Conseil régional. « Depuis plusieurs jours déjà, les témoignages d’acteurs associatifs, culturels ou sportifs, exprimant leur désarroi face à l’annulation d’événements ou la réduction de leurs activités se multiplient. Comme réponse, c’est une fin de non recevoir que leur adresse Christelle Morançais, en expliquant dans les médias qu’elle ne changera rien à sa stratégie de suppression des subventions, malgré la réduction des prélèvements régionaux inscrits dans la loi de finances 2025. Une décision politique lourde de conséquences alors que la période d’incertitude économique actuelle nous appelle à préserver et à renforcer l’accès aux services publics sur tous les territoires », poursuivent-ils. « La majorité régionale continue de se préoccuper de couper les dépenses, en négligeant la recherche de recettes. L’opposition ferme de la présidente sur la possibilité de prélever un versement mobilité, sans discussion préalable avec les collectivités et les entreprises est désolante. En renonçant d’entrée de jeu à de potentielles nouvelles recettes, c’est la mobilité des ligériens qui va être pénalisée. Au-delà de ce versement, notre groupe dénonce la passivité de la majorité régionale dans sa quête de nouvelles sources de financement. Son dogmatisme ultralibéral de la majorité conduit inévitablement à un affaiblissement des solidarités et à une aggravation des inégalités alors qu’un budget plus ambitieux et plus protecteur est possible », concluent les élus écologistes.
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