Pays de la Loire. La Région s’expose au salon de l’agriculture, un secteur majeur

L’agriculture, pilier de l’économie régionale, représente à elle seule plus de 9 % de l’emploi local, soit 58 400 emplois, et occupe 2/3 du territoire. Sa diversité constitue l’une de ses grandes forces : élevage, productions végétales, produits de la mer… Au total, une quinzaine de filières agricoles majeures sont représentées en Pays de la Loire avec une place prédominante de l’élevage, valorisant notamment des races locales comme la Rouge des Prés ou la Vache nantaise. La présence des Pays de la Loire sur le salon illustre « le soutien de la Région à ses agricultrices et agriculteurs dans leur engagement quotidien pour garantir une production diversifiée et de qualité au service de tous, » indique Lydie Bernard, Vice-présidente en charge de l’agriculture

L’agriculture en Pays de la Loire

– 26 400 entreprises agricoles, 58 400 emplois générés
– L’emploi agricole : 1er secteur économique de la région
– 1re région productrice de viande bovine et de lapins,
– 2e région française pour les activités d’élevage et de productions animales,
– 2e région productrice de lait de vache, de viande porcine, de viande de volaille et d’œufs de consommation,
– Région leader dans le végétal spécialisé et l’horticulture
– 2e région agroalimentaire de France (qui représente la 1ère industrie de la Région avec 47 500 salariés).
– 10 % de la production agricole nationale
– un chiffre d’affaires agricole et agroalimentaire régional de près de 20 milliards d’euros.

Vers une nouvelle agriculture

Dans cette année 2023 placée sous le signe de l’écologie, la Région des Pays de la Loire est plus que jamais engagée pour le développement d’une agriculture ancrée dans le développement durable, c’est le sens de la stratégie « Terre Mer, agissons pour une alimentation durable », adoptée par le Conseil régional en décembre 2022, lors du vote du budget 2023. « Cette nouvelle feuille de route définit les orientations régionales pour accompagner et accélérer la transition agricole et alimentaire, dans un contexte de nécessaire adaptation aux changements climatiques et de forts enjeux pour la préservation de la biodiversité. La Région souhaite ainsi mieux valoriser le rôle de l’agriculture dans la chaîne alimentaire et la capacité à nourrir la population tout en obtenant la juste reconnaissance économique de ces efforts. » indique Lydie Bernard.

Une démarche de transition pour engager le plus grand nombre d’agriculteurs

Nouveau dispositif élaboré par la Région en concertation avec la profession, la Démarche de transition engage tout agriculteur bénéficiaire d’une aide à l’investissement ou à l’installation à réaliser un autodiagnostic à 360° de l’exploitation sur les trois piliers du développement durable. L’agriculteur bénéficiera ensuite d’une formation lui permettant d’entrer en action sur une thématique de transition identifiée pour son exploitation. « L’objectif de ce dispositif est d’amener le plus grand nombre d’agriculteurs à une réflexion sur le niveau de résilience de leur système de production et de leur donner les moyens d’engager leur transformation. »

Agriculture bio, des aides renforcées

Après avoir déjà augmenté en 2022 le plafond de l’aide au maintien à l’agriculture biologique (MAB) de 7 500 à 10 000€, la Région a fait le choix de maintenir cette hausse pour l’année 2023. Cette revalorisation à 10 000€ bénéficiera à 1 700 agriculteurs ligériens. Depuis 2015, la Région a mobilisé plus de 120 millions d’euros pour accompagner la conversion de 1900 exploitations à travers nos 5 départements. 12% des terres agricoles de la région sont aujourd’hui exploitées en agriculture bio.

Fermes Bas Carbone : changer d’échelle et s’engager pour le Climat

La Région des Pays de la Loire soutient le monde agricole dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Ferme Bas Carbone est une démarche de progrès qui a pour ambition d’engager 70% des exploitations laitières ligériennes dans la réduction de leur impact carbone, soit plus de 5200 exploitations. « L’objectif est de diminuer de 20% les émissions nettes de carbone des producteurs de lait d’ici 2025. » Pour la filière laitière, une douzaine de structures se sont engagées pour accompagner les producteurs qui le souhaitent dans la réalisation d’un diagnostic CAP’2ER®. La filière Viande Bovine s’engage également depuis 2020, suivie par les filières ovine et caprine. Aujourd’hui, plus de 1 300 éleveurs sont engagés dans la démarche Bas carbone en Pays de la Loire. « L’ambition est désormais de structurer un marché local du carbone pour valoriser les efforts des agriculteurs associant aussi la forêt et les activités aquacoles et s’inscrivant dans un projet régional transversal avec toutes les parties prenantes mobilisées pour compenser leurs émissions de GES (industries, collectivités, …). »

Les Pays de la Loire, un terrain pour l’innovation agricole

« Par la diversité de ses productions, le territoire régional présente des atouts incontestables pour expérimenter et développer les innovations au service de la production agricole et agroalimentaire. » La Région mise sur la recherche et l’innovation comme moteur de la transition en portant une attention particulière au continuum recherche-innovation-diffusion pour que les solutions développées soient portées jusqu’aux producteurs. « Par ailleurs, la Région des Pays de la Loire poursuit son engagement dans la dynamique French Agritech, en lien avec le ministère de l’Agriculture et les associations de start-ups comme la Ferme Digitale. » Des start-ups ligériennes seront notamment présentes sur le stand de la Ferme Digitale (Hall 4).

Accélérer l’internationalisation des filières agricoles et viticoles

Pour accompagner le développement de l’export des productions ligériennes, la Région accompagne les filières via l’Accélérateur à l’international. Dédié à l’internationalisation des filières régionales stratégiques, notamment la viticulture, le dispositif vise à détecter les d’opportunités d’affaires dans le monde et à proposer un plan d’actions adapté à chaque type d’entreprise (primo exportateur, exportateur régulier ou aguerri). La mission a été confiée à un consortium composé de 2 opérateurs publics, Business France et la CCIR (Chambre de commerce et d’industrie régionale), et 2 opérateurs privés, Altios et Katalyse. « Ce partenariat public-privé, unique en France, a déjà abouti à la réalisation de diagnostics stratégiques pour les filières de la viande bovine et de la viticulture, chacun d’entre eux étant accompagné d’un plan d’actions à déployer sur 3 années pour accélérer  l’internationalisation des entreprises de ces secteurs. La démarche d’accompagnement individuel pour ces filières est déjà en cours. »

Protéger les productions agricoles et le consommateur

« À l’heure où les multiples promesses alimentaires perdent le consommateur et altèrent sa confiance dans la production, il devient indispensable de redonner des repères pour faire renaître la passion du bien-être et du bien manger. » Les filières de production sous Signe d’Indication de la Qualité et de l’Origine (SIQO) des Pays de la Loire constituent cette référence. « Exigence, authenticité, transparence, goût, elles garantissent des modes de production, d’élevage, de transformation pour assurer une alimentation saine et sûre. Elles génèrent de la création de valeurs pour les filières et assurent la notoriété des territoires des Pays de la Loire, région leader puisque ce sont ce sont près de 160 produits qui bénéficient d’un des 5 précieux labels officiels de qualité » :
– L’AOC ou AOP (Appellation d’Origine Contrôlée/Protégée) récompensent des produits qui conservent un lien fort avec un lieu géographique, mais aussi qui respectent un savoir-faire particulier.
– Le Label Rouge traduit une qualité supérieure par rapport aux autres produits similaires. Au-delà des conditions de production optimales, c’est l’assurance d’avoir un produit aux caractéristiques sensorielles supérieures.
– L’IGP (Indication Géographique Protégée) permet d’identifier un produit agricole, brut ou transformé, dont la qualité est liée à son origine géographique.
– La STG (Spécialité Traditionnelle Garantie) concerne un savoir-faire local et permet de le protéger nationalement.
– Le label biologique garantit un mode de production qui respecte la biodiversité, préserve les ressources naturelles avec des pratiques environnementales optimales et assure un niveau élevé du bien-être animal.