En mars 2025, 12 239 véhicules routiers neufs ont été immatriculés dans les Pays de la Loire, dont 2 377 en Maine-et-Loire, en recul de 9,3 % par rapport à mars 2024. Cette baisse est la troisième consécutive et la neuvième des onze derniers mois. En cumul annuel, les ventes se sont repliées de 3,9 % par rapport à la période d’avril 2023 à mars 2024. 39 854 véhicules d’occasion ont changé de propriétaire ou de locataire en mars 2025. C’est 0,7 % de plus qu’en mars 2024. En glissement annuel, d’avril 2024 à mars 2025, la hausse du marché de la seconde main est identique (+ 0,7 % par rapport aux douze mois précédents).
Les ventes d’électriques en chute
En mars, les modèles électriques ont représenté 14,1 % des ventes de véhicules neufs contre 18,2 % un an auparavant. Sur le marché de l’occasion, la part de l’électrique a été six fois plus faible (2,4 %). « La chute des achats de véhicules électriques neufs (- 30 % par rapport à mars 2024) est liée au boycottage du constructeur Tesla (deuxième producteur mondial de voitures électriques), dont les ventes se sont effondrées de 41 % en France lors du premier trimestre de 2025 », estime la DREAL des Pays de la Loire. La segmentation des immatriculations en quatorze catégories de véhicules révèle de profondes disparités relatives à l’électrification du parc. Ainsi, en mars, les modèles électriques ont rassemblé 64 % des ventes de tricycles et de quadricycles à moteur neufs, 23 % des ventes de véhicules utilitaires dérivés de voitures et 19 % des ventes de voitures particulières mais moins de 4 % de celles de motocyclettes, de camping-cars, de tracteurs routiers, de camions et de tracteurs agricoles.
Qui achète ?
Plus d’un véhicule neuf sur deux a été acquis par une personne morale (59,0 %). Ce ratio est le plus élevé depuis quatre ans (59,6 % en février 2021). Il a été nettement moins élevé (9,6 %) sur le marché de la seconde main. En mars, les achats de véhicules neufs par les personnes physiques ont chuté de 26 %. Ceux des personnes morales ont progressé de 8 %. Les voitures particulières et commerciales ont représenté 63 % des immatriculations neuves et 72 % des immatriculations d’occasion. Sur le marché du neuf, leurs ventes ont reculé de 9,3 % par rapport à mars 2024, soit la même variation que celle de l’ensemble des véhicules. Les émissions conventionnelles de CO₂ des voitures neuves, basées sur le cycle de mesure WLTP, se sont élevées en moyenne à 90,6 grammes par kilomètre dans les Pays de la Loire, en hausse de 6,7 % par rapport à mars 2024 (84,9 grammes/km). L’augmentation est la conséquence du recul des immatriculations de véhicules électriques. La part des véhicules neufs achetés par les personnes morales varie également fortement selon le genre. En mars, elle a été inférieure ou voisine de 50 % pour les voitures, les cyclomoteurs, les motocyclettes, les tricycles/quadricycles à moteur, les remorques légères et les camping-cars. Par nature, cette part a été de 100 % pour les véhicules professionnels, tels que les autobus et autocars, les utilitaires dérivés de voitures, les camions, les tracteurs routiers et les remorques lourdes.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés