« Une Région déconnectée de la réalité du quotidien de ses habitants, voilà ce qu’il faut retenir de cette session du 28 mars 2024 » : explique Guillaume Garot, président du groupe Printemps des Pays de la Loire au conseil régional. « La majorité fait l’impasse sur la crise agricole, crise du logement, crise du pouvoir d’achat, hausse des carburants… mais a décidé de mettre « la ruralité » au centre des débats. Au final, elle s’est contentée de rappeler des mesures déjà appliquées ou déjà annoncées, et surtout des mesures très loin d’être spécifiquement dédiées à la ruralité. La Région entend nous faire croire qu’une politique appliquée à un territoire rural est une politique de soutien à la ruralité. C’est un raccourci qui nie la spécificité et la singularité de nos territoires. C’est ce que nous avons prononcé lors de cette session », poursuit le groupe.
Un tour cycliste qui coûte cher
Dénoncés également, « le manque d’ambition de la charte de déontologie prévue pour les élus régionaux, l’abandon de nos industries vertes, le refus de créer une mission d’information et d’évaluation sur l’utilisation des fonds européens gérés par la Région ». Dénoncé enfin, « le Tour cycliste des Pays de la Loire présenté comme un dispositif en direction de la ruralité alors qu’il n’est que l’instrument d’une politique événementielle qui siphonne les crédits qui devraient être attribués aux clubs et aux associations des territoires. » Christophe Clergeau explique : « Cette année, la majorité régionale a décidé de consacrer seulement 3% de son budget au sport pour tous. Ce choix politique en dit long. Ne pas leur accorder davantage, c’est nier, encore une fois, la réalité des clubs sportifs et le travail qu’ils accomplissent. Ce sont eux qui sont présents au quotidien sur nos territoires et créent du lien social entre les habitants ». Le groupe publie également l’infographie suivante :
2024, année de mi-mandat, un temps de rencontre à Saumur le 24 mai
« A l’image de cette session, ces trois premières années de mandat exercées par l’actuelle majorité apparaissent déconnectées de la réalité du quotidien des habitants de notre région. » A mi-mandat, le groupe du Printemps des Pays de la Loire a décidé de venir à la rencontre des habitants dans chacun des départements pour rendre compte de son action au conseil régional. « L’association du Printemps des Pays de la Loire et les élus du groupe ont décidé de se mobiliser les 5, 6 et 7 avril prochains sur l’ensemble des 5 départements pour vous inviter à venir à leur rencontre au cours des mois prochains. Dans les gares et sur les marchés d’Angers, Le Mans, Laval, Cholet, La Roche-sur-Yon, Saumur puis de Nantes et Saint-Nazaire, le Printemps se mobilise. » Une soirée apéro-débat aura lieu le vendredi 24 mai 2024 à 18h30 salle Duplessis Mornay à la mairie de Saumur.
Tarification sociale dans les cantines
« Dans l’émission Dimanche en politique diffusée sur France 3 Pays de la Loire le 31 mars, Christelle Morançais, présidente de la Région, annonce faire le choix de ne pas mettre en place une tarification sociale dans les cantines des lycées. Il s’agissait pourtant d’une promesse de campagne inscrite dans son programme. Un nouveau retournement pour la présidente, qui n’en est pas à son premier », indique Guillaume Garot. “En refusant de mettre en place cette tarification, Christelle Morançais tourne le dos aux familles des classes moyennes et populaires, alors que la question du pouvoir d’achat est au centre de leurs préoccupations. Tous les lycéens doivent pouvoir manger de bons produits et les familles payer un prix juste. C’est la responsabilité de notre collectivité”, poursuit Guillaume Garot pour qui « opposer le prix et la qualité n’est donc pas un argument recevable. » Le groupe d’élus Printemps des Pays de la Loire dénonce également le discours contradictoire de la présidente. “Christelle Morançais se cache derrière le soutien aux agriculteurs afin de faire oublier que la Région est en retard. La loi EGalim existe depuis 2018, cela fait 6 ans que la Région doit faire des efforts pour atteindre les objectifs de la loi. Trop peu de choses sont faites”, indique Mahaut Bertu, conseillère régionale, membre de la commission jeunesse, emploi, formations, lycée et orientation. “La tarification juste pour les familles fait partie de nos engagements de campagne. Nous continuerons à la proposer lors des travaux du Conseil régional”, conclut Christine Tafforeau-Hardy, conseillère régionale également membre de la commission jeunesse, emploi, formations, lycée et orientation.
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