1 an et demi de mandat et « toujours aucune proposition pour la jeunesse. Le Big Bang fait Pschitt », selon Guillaume Garot, chef de file du groupe Printemps des Pays de la Loire au conseil régional des Pays de la Loire. le communiqué du groupe :
« Le Vice-Président André Martin a annoncé le 14 novembre aux élus que le Big Bang de la jeunesse, prévu le 1er décembre et annoncé par la majorité depuis des mois comme un grand rendez-vous de propositions après une phase de consultation, se résumera, à ce jour, à l’accueil à l’Hôtel de Région de 60 jeunes pour échanger. Lors du Conseil régional du 16 décembre 2021, Christelle Morançais annonçait pourtant pour 2022 une “concertation qui débouchera à l’automne sur un Grenelle de la jeunesse, sur un moment de propositions concrètes”. “Un an plus tard, rien n’a avancé » constate Guillaume Garot. « On nage dans les approximations. Big Bang plutôt que Grenelle, énième consultation sans mesures concrètes, annonce des propositions reportée sine die, prolongation du sondage en ligne censé se terminer mi-octobre, allers-retours sur les AEL… Nous demandons la clarté, et surtout l’action, car la situation des jeunes l’exige », expliquent Christine Tafforeau-Hardy et Mahaut Bertu, conseillères régionales. « L’heure de l’action est venue », tonne Guillaume Garot, président du groupe. « La mandature a commencé depuis un an et demi ! Nous sommes favorables à la consultation, mais celle-ci doit servir l’action ! Chaque jour, nous constatons les difficultés croissantes des jeunes. Des files d’attente pour la distribution alimentaire toujours plus longues, des passages aux urgences plus nombreux pour des troubles anxieux et psychologiques, des difficultés pour se loger, pour trouver un emploi, pour se déplacer… ». Le président du groupe regrette : « la majorité navigue à vue, mais elle ne voit rien des urgences ». “C’est une année de perdue pour la jeunesse en Pays de la Loire. La priorité donnée à la jeunesse par Christelle Morançais n’est en réalité qu’un élément de communication supplémentaire. Sans rien de concret. Le big bang annoncé a déjà fait pschitt », conclut Guillaume Garot. »
Année de la jeunesse : du « Big bang » au big-flop pour les écologistes
Même constat pour le groupe L’écologie ensemble du conseil régional :
» Prévu le 1er décembre 2022, le « Big bang de la jeunesse », annoncé en grande pompe depuis le début de l’année, n’aura finalement pas lieu (dans le format annoncé). Après avoir arrêté le e-pass santé et amputé les Actions Éducatives Ligériennes, la majorité régionale rogne encore, cette fois sur son seul grand événement à l’attention des jeunesses. Les élues et élus du groupe L’écologie ensemble pointent un renoncement et demandent à la majorité de cesser les effets d’annonce et promesses non tenues qui contribuent à rompre la confiance. « 2022, année de la jeunesse », c’est avec ces mots que Christelle Morançais annonçait l’organisation d’un Big bang de la jeunesse dès mars 2022. Cet évènement, au budget de 250.000€, sous forme d’une soirée festive, devait réunir des jeunes de tous horizons de la région. A deux semaines de l’évènement, la majorité rétropédale et se contentera finalement d’une rencontre avec une soixantaine de jeunes, triés sur le volet. On est loin du grand évènement public annoncé*. C’est ce qu’a indiqué le vice-président chargé des lycées en commission sectorielle ce 14 novembre en réponse à une question posée par notre groupe. L’événement était pourtant décisif pour les politiques régionales puisqu’il devait notamment acter de l’avenir des Actions éducatives ligériennes (AEL), suspendues depuis la rentrée 2022. Les renoncements pour les jeunesses se suivent et se ressemblent : diminution des actions éducatives, suppression du pass santé et réduction du pass culture, manque d’ambition pour la rénovation des lycées… Ce que Christelle Morançais a décrété comme « année de la jeunesse » semble se résumer à de la communication. Alors que la crise sanitaire a révélé la détresse grandissante des jeunesses en Pays de la Loire (2% des 11-18 ans pris en charge pour pathologique psychiatrique, première région touchée par l’usage d’alcool chez les jeunes…), nous demandons à la majorité régionale d’investir véritablement pour les jeunes. Nous avons par exemple proposé un grand plan pour la santé mentale, pour le maintien d’un-pass orienté vers la prévention, pour la construction de nouveaux logements étudiants, mais aussi pour la mise en place de tarifs préférentiels de mobilité. Après la jeunesse en 2022, la présidente du Conseil régional a précisé que 2023 serait « l’année de l’écologie ». Lorsqu’on voit comment ont été traitées les jeunesses, nous avons des raisons d’être inquiets sur le sort qui sera réservé à l’écologie ! »
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