« Après l’attaque terroriste contre le professeur Dominique Bernard au lycée d’Arras, chaque Région a le devoir d’agir dans le cadre de ses compétences. Pour répondre à ce défi de sécurité, nous demandons que notre Région agisse dans 3 directions » :
– Sécuriser les lycées : « le plan déployé en 2020 qui prévoyait portiques, systèmes d’alarme et vidéo surveillance doit être évalué et au cas par cas être renforcé. Mais rien ne sera possible sans présence humaine et notamment des agents de médiation formés pour apaiser les éventuelles tensions ou rixes qui peuvent se produire aux abords des établissements ». “En matière de sécurité, ni angélisme ni démagogie”, rappelle Guillaume Garot, conseiller régional, président du groupe des élus Printemps des Pays de la Loire. “La question de la sécurisation des accès et des abords des lycées doit être reposée”.
– Former les membres de la communauté éducative : « il s’agit de les sensibiliser à ces nouvelles expressions de violence et aux phénomènes de radicalisation. Les agents le réclament et doivent être entendus. Selon Christine Tafforeau-Hardy, conseillère régionale, membre de la commission jeunesse, emploi, formation, lycée : “les membres de la communauté éducative, largement ébranlés par cette catastrophe, demandent à être formés sur ces questions. La Région doit faire le nécessaire.” »
– Éduquer les lycéennes et les lycéens aux valeurs de notre République et à la laïcité. « De ce point de vue, la Région est en recul. Les Actions éducatives ligériennes (AEL), ces aides qui permettaient de financer des projets éducatifs sur les thèmes “Faire vivre les valeurs de la République sur notre territoire”, “Histoire et mémoire de la Shoa” ou encore “mémoires des traites, de l’esclavage” entre autres, ont été supprimées. “Nous sommes passés de 32 thématiques couvertes par ces AEL à 8”, souligne Mahaut Bertu, conseillère régionale également membre de la commission en charge des lycées. “Une réduction de la voilure qui s’est aussi vérifiée sur le montant de l’enveloppe budgétaire qui a été divisée par 10 entre 2021 et 2022.”
“Aujourd’hui l’effroyable actualité nous rappelle qu’on ne peut faire des économies sur tout et certainement pas sur la sécurité dans nos lycées ou encore sur l’éducation au monde et à l’autre” conclut Guillaume Garot.
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