Pays de la Loire. Apprentissage : L’artisanat, un véritable tremplin vers l’emploi

La nouvelle édition du baromètre ISM-MAAF dévoile le bilan de l’apprentissage dans l’artisanat en Pays de la Loire pour l’année scolaire 2021-2022. Le nombre d’apprentis accueillis et formés en entreprises artisanales de moins de 20 salariés s’élève à près de 16 900 : un chiffre en hausse de 19 % sur un an, qui confirme la dynamique positive enclenchée l’année précédente. Avec un taux d’accès à l’emploi qui atteint 74 % dans la région, l’artisanat confirme son rôle central pour la formation et l’emploi des jeunes.

Au fil de l’année scolaire 2021-2022, près de 16 900 jeunes ont été accueillis et formés par des entreprises artisanales en Pays de la Loire. Un chiffre en hausse de 19 % sur un an. La région observe la 2ème plus forte augmentation des effectifs en apprentis sur un an, derrière l’Occitanie, et influence positivement la tendance nationale (+ 14 %). Une dynamique qui rappelle l’impact positif de la réforme de l’apprentissage (Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel – 09.2018). Les entrées en apprentissage progressent dans l’ensemble des départements de Pays de la Loire. Le département de Loire-Atlantique, qui concentre la plus importante cohorte d’apprentis de la région (5 410), enregistre également la plus forte progression des inscriptions en apprentissage (+ 27 %) en 2021-2022. Une tendance très favorable que l’on observe également dans la Sarthe (+ 21 %, 2 410) et dans le Maine-et-Loire (+ 19 %, 3 840). Les départements de la Vendée et de la Mayenne enregistrent, eux aussi, une hausse des effectifs en apprentis (respectivement + 14 % et + 9 %, soit 3 760 et 1 470 apprentis formés).

Forte progression de l’apprentissage dans les activités du bâtiment et de la fabrication

L’ensemble des activités artisanales sont concernées par la progression de l’apprentissage en Pays de la Loire. Le BTP reste le secteur n°1 pour la formation d’apprentis dans la région (7 050 jeunes formés) et observe un bond spectaculaire de 26 % des entrées en apprentissage sur un an. Les activités artisanales de fabrication attirent également de plus en plus d’apprentis : + 26 % de jeunes formés en 2021-2022 (1 550). Quant aux secteurs de l’alimentation et des services, ils ont formé respectivement 3 800 et 4 480 apprentis en 2021-2022 (+ 7 % et + 19 % sur un an). Catherine Élie, directrice des études de l’Institut Supérieur des Métiers, explique: « L’artisanat continue de surprendre par sa capacité à accueillir toujours plus d’apprentis. Le secteur accueille à tout niveau de diplôme, en sortie de collège, de BAC. Les jeunes et adultes sont également nombreux à choisir la filière de l’apprentissage pour se réorienter ou se reconvertir dans un métier de l’artisanat. Des métiers qui confirment leur attractivité et leurs besoins d’embauche dans le contexte de sortie de crise sanitaire. »

74 % des apprentis de la région trouvent un emploi 6 mois après leur diplôme

Globalement, en Pays de la Loire, 74 % des apprentis de l’artisanat qui ont terminé leur formation trouvent un emploi dans les 6 mois. A titre de comparaison, à l’échelle nationale, ce taux est de 38 % chez les jeunes formés via des filières scolaires. Dans la région, certains diplômes offrent même un taux d’accès à l’emploi de 100 %. Dans le palmarès des diplômes avec le plus fort taux d’emploi à 6 mois en Pays de la Loire on retrouve en tête le BP charcutier-traiteur avec un taux d’emploi de 100%, puis le BTS métiers du bâtiment avec 96%, le BP charpentier bois et le BP Travaux publics avec 93% et le Bac Pro maintenance des matériels option construction et manutention avec 92% de taux d’emploi.

A propos de l’étude : Le « baromètre de l’artisanat » est réalisé par l’Institut Supérieur des Métiers avec le soutien de MAAF. Publié 4 fois par an, ce baromètre met en avant les grandes tendances d’évolution du secteur de l’artisanat dans ses différentes composantes économiques et sociales (caractéristiques des dirigeants, des entreprises, des emplois, selon les secteurs et les territoires). Sources : les données du baromètre sont issues de l’exploitation, par l’ISM, de fichiers de données nationaux du Ministère de l’Education Nationale (Enquête SIFA et INSER JEUNES).

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