Avec l’AFP
Les neuf évêques qui ont autorité sur les régions Bretagne et Pays de Loire ont publié un texte sur la bénédiction des couples de même sexe prônée par le Vatican, en en limitant la portée à des bénédictions individuelles, a-t-on appris vendredi. « Il est opportun de bénir de façon spontanée, individuellement, chacune des deux personnes formant un couple, quelle que soit leur orientation sexuelle, qui demandent la bénédiction de Dieu », peut-on lire dans le texte daté du 1er janvier, en référence à la Déclaration « Fiducia supplicans » du 18 décembre, publiée par le dicastère (ministère) pour la Doctrine de la Foi au Vatican.
Dans le contexte sociétal actuel, « il est donc juste, comme le souligne (…) la Déclaration, de ne pas contribuer à créer de la +confusion+ » avec le sacrement du mariage, strictement réservé par l’Eglise aux couples hétérosexuels, considèrent les neuf évêques de la province ecclésiastique de Rennes.
Les évêques soulignent également que, si la note du Vatican stipule qu’« il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », il s’agit d’une « + possibilité+ – qui n’est donc pas une obligation – ». « De fait, elle (la Déclaration) nous invite à opérer un discernement », arguent-ils.
Dans le document du Vatican, le dicastère a autorisé la bénédiction des couples « irréguliers » aux yeux de l’Eglise, incluant les couples remariés et les couples de même sexe, à condition qu’elle soit effectuée en dehors des rituels liturgiques.
L’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, connu pour ses positions conservatrices, s’est aussi prononcé en faveur de bénédictions individuelles dans une note publiée le 23 décembre.
« J’invite les prêtres du diocèse », face à ces couples, « à faire preuve d’un accueil plein de bienveillance », et, « si les personnes le demandent, à leur donner une bénédiction, à condition que ce soit à chaque personne individuellement« .
L’évêque de Poitiers, Mgr Pascal Wintzer, en revanche ne voit « pas d’objection à mettre en pratique ce que ce texte romain propose car c’est un texte à la fois qui autorise mais qui en même temps pose des limites ».
Il « pose bien des distinctions entre le mariage tel qu’on l’envisage dans l’Eglise catholique, qui est le lien stable entre un homme et une femme, et d’autres types d’unions, comme il y a d’autres types de familles », a-t-il déclaré à l’AFP.
Contactée par l’AFP, la Conférence des évêques ne souhaite pas faire de commentaire dans l’attente d’un « conseil permanent de la CEF », prévu la semaine prochaine à Paris ». La bénédiction des couples de même sexe sera abordée mardi, « c’est un sujet qui mérite la collégialité », a indiqué la CEF, sans plus de précisionsLes neuf évêques qui ont autorité sur les régions Bretagne et Pays de Loire ont publié un texte sur la bénédiction des couples de même sexe prônée par le Vatican, en en limitant la portée à des bénédictions individuelles, a-t-on appris vendredi.
« Il est opportun de bénir de façon spontanée, individuellement, chacune des deux personnes formant un couple, quelle que soit leur orientation sexuelle, qui demandent la bénédiction de Dieu », peut-on lire dans le texte daté du 1er janvier, en référence à la Déclaration « Fiducia supplicans » du 18 décembre, publiée par le dicastère (ministère) pour la Doctrine de la Foi au Vatican.
Dans le contexte sociétal actuel, « il est donc juste, comme le souligne (…) la Déclaration, de ne pas contribuer à créer de la +confusion+ » avec le sacrement du mariage, strictement réservé par l’Eglise aux couples hétérosexuels, considèrent les neuf évêques de la province ecclésiastique de Rennes.
Les évêques soulignent également que, si la note du Vatican stipule qu’« il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe », il s’agit d’une « + possibilité+ – qui n’est donc pas une obligation – ». « De fait, elle (la Déclaration) nous invite à opérer un discernement », arguent-ils.
Dans le document du Vatican, le dicastère a autorisé la bénédiction des couples « irréguliers » aux yeux de l’Eglise, incluant les couples remariés et les couples de même sexe, à condition qu’elle soit effectuée en dehors des rituels liturgiques.
L’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, connu pour ses positions conservatrices, s’est aussi prononcé en faveur de bénédictions individuelles dans une note publiée le 23 décembre.
« J’invite les prêtres du diocèse », face à ces couples, « à faire preuve d’un accueil plein de bienveillance », et, « si les personnes le demandent, à leur donner une bénédiction, à condition que ce soit à chaque personne individuellement ».
L’évêque de Poitiers, Mgr Pascal Wintzer, en revanche ne voit « pas d’objection à mettre en pratique ce que ce texte romain propose car c’est un texte à la fois qui autorise mais qui en même temps pose des limites ».
Il « pose bien des distinctions entre le mariage tel qu’on l’envisage dans l’Eglise catholique, qui est le lien stable entre un homme et une femme, et d’autres types d’unions, comme il y a d’autres types de familles », a-t-il déclaré à l’AFP.
Contactée par l’AFP, la Conférence des évêques ne souhaite pas faire de commentaire dans l’attente d’un « conseil permanent de la CEF », prévu la semaine prochaine à Paris ». La bénédiction des couples de même sexe sera abordée mardi, « c’est un sujet qui mérite la collégialité », a indiqué la CEF, sans plus de précisions.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
Commentaires 1
Et si le couple est composé d’un prêtre et d’un petit garçon, vous les bénissez ensemble ou séparément ?