Le préfet rappelle que le suivi de la population de loups et la détection de leur présence dans les territoires ont été confiés par l’Etat à l’Office Français de la Biodiversité (OFB). L’OFB a ainsi mis en place des protocoles scientifiques rigoureux et un réseau national de 5000 correspondants formés. Ces méthodes de suivi sont validées par les ministères en charge de l’Ecologie et de l’Agriculture. Elles permettent de fonder la stratégie de l’Etat qui se concrétise notamment dans le cadre du Plan National d’Actions Loup, annoncé en février dernier pour la période 2024-2029. En pratique, la détection du loup se base sur les indices de présence et les constats d’attaques aux troupeaux domestiques. Des analyses génétiques peuvent également être réalisées sur les échantillons biologiques retrouvés (poils, crottes, sang, urine). Elles ne sont pas réalisées directement à partir des cadavres des animaux victime de prédation en raison d’une trop forte
pollution par l’environnement. Le préfet souligne que, « compte-tenu de la progression de l’espèce sur le territoire national, et en l’absence de présence avérée et confirmée par l’OFB, il a décidé de demander le classement du Maine-et-Loire en cercle 3, correspondant aux zones d’expansion possibles du loup, qui sera
effectif début janvier 2025″. Dans cette perspective, le préfet avait réuni le 31 mai dernier l’ensemble des parties prenantes (parlementaires et élus des collectivités, profession agricole, associations environnementales, services et opérateurs de l’Etat, etc.) afin de partager un point de situation dans le département. Il réunira ultérieurement, autant que nécessaire, la cellule de veille départementale sur le loup, afin d’assurer un suivi précis.
Infos pratiques : Pour plus d’informations – https://www.loupfrance.fr/.
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