Airbnb collabore déjà avec plus de 200 communes françaises – « ce qui a contribué à limiter la spéculation dans des villes telles que Paris et Bordeaux », indique Airbnb – et s’engage à étendre son soutien à de nouvelles villes en zone tendue. « Airbnb est en faveur de la réglementation et nous voulons travailler avec les communes confrontées à des problèmes de logement afin de les aider à respecter les règles et à protéger l’offre de logements disponibles, tout en soutenant les familles locales qui comptent sur les revenus issus de la location saisonnière pour joindre les deux bouts. Bien que les problématiques de logement en France soient complexes, nous voulons être un bon partenaire et apporter notre soutien », déclare Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Le site de location de particulier à particulier a mis en place des outils dédiés à la bonne application de la loi. Il détaille :
« – L’enregistrement obligatoire – Dans toutes les villes ayant voté le changement d’usage et l’enregistrement, Airbnb bloquera les annonces de meublés de tourisme dépourvues d’un numéro d’enregistrement.
– Le blocage à 120 jours des locations de résidences principales – En concertation avec le Gouvernement et les membres de l’UNPLV, Airbnb continuera à bloquer les locations de résidences principales à 120 jours dans les villes françaises ayant mis en place des règles locales.
– L’accès au portail des territoires – Airbnb donnera accès à ces villes au portail des territoires – une interface permettant aux villes de signaler les annonces ne respectant pas les règles, afin qu’Airbnb les supprime.
– La communication de données – En sus des données partagées au titre du reversement de la taxe de séjour et comme le prévoit la loi, Airbnb communiquera une fois par an de nouvelles données sur l’activité des hébergeurs (adresses, nombre de jours de location, revenus des hôtes locaux etc.) aux communes qui en font la demande afin de faciliter le respect des règles.
– Sensibilisation de la communauté – Airbnb informera régulièrement les hôtes de ces villes de leurs nouvelles obligations, notamment via son hub réglementaire. »
Des règles proportionnées pour un développement durable des locations de meublés de tourisme
Alors que les outils réglementaires existants s’avèrent efficaces pour réguler les locations de meublés de tourisme et éviter la spéculation lorsqu’ils sont mis en œuvre par les villes, une nouvelle étude réalisée par Strategy&3 met en lumière le fait que le manque de construction et la vacance des logements sont parmi les principaux facteurs de la pénurie de logements en France. Si les situations diffèrent considérablement d’une région à l’autre, Strategy& constate que les zones côtières et montagneuses sont les plus touchées par ce déséquilibre entre l’offre de logements et la demande croissante. Selon l’étude2, voici les principales causes de la crise du logement en France :
– Des efforts de construction encore trop limités dû à de nombreux facteurs structurels et conjoncturels (hausse des prix de l’énergie, des coûts de construction, effets des réglementations). Selon les estimations de Strategy&, le nombre de nouveaux logements construits – 350 000 constructions par an3 – ne permet pas de répondre aux besoins accrus de logements.
– Une hausse significative des logements vacants. Les logements vacants sont un « facteur majeur de la tension immobilière » selon Strategy&. Ils représentent actuellement environ 8,2% du parc de logements français. Depuis 2007, 1 million de logements sont devenus vacants.
– Une faible proportion de locations de meublés de tourisme dédiées. En France, seulement 0,2% des logements – soit 1 logement sur 500 – sont dédiés à la location meublée touristique.4 C’est 41 fois moins que les logements vacants présents en France. Cette étude révèle également l’impact positif des réglementations locales lorsqu’elles sont mises en place par les villes pour éviter la spéculation. A La Baule par exemple, territoire comprenant un important nombre de résidences secondaires et ayant mis en place un système de compensation au troisième bien – les locations de meublés de tourisme dédiées ne représentent que 0,4% du parc des logements de la commune.
1 – Communes classées en zones tendues au sens du décret n° 2013-392 du 10 mai 2013 relatif au champ d’application de la taxe annuelle sur les logements vacants instituée par l’article 232 du code général des impôts
2 – D’après une étude réalisée par Strategy& – « Impact de la location de courte durée en France » – Octobre 2023 (sur la base de données publiques et de données d’enquête à l’échelle de l’industrie)
3 – Moyenne annuelle 2010-2022
4 – Etude réalisée par Strategy& – Logements loués plus de 120 jours par an sur les plateformes ; source : sondage mené auprès d’une population d’hébergeurs présents sur les principales plateformes françaises et représentatifs par géographie.
Côté météo
Le temps devrait rester pluvieux ce weekend. Samedi matin, des précipitations sont annoncées sur l’ensemble du territoire. elles devraient se prolonger tout au long de la journée, sans interruption. Il fera 13 degrés le matin, 15 degrés en journée et 14 degrés le soir.
Dimanche le temps restera maussade et humide tout au long de la journée, même si les pluies seront moins intenses. Il fera 12 degrés le matin, 15 à 17 degrés en journée et 13 degrés le soir.
Lundi, peu de changements avec le Saumurois sous la pluie dès le matin. Les précipitations s’intensifieront en journée et e calmeront le soir. Elles resteront malgré tout présentes toute la journée. Il fera 12 degrés le matin, 15 degrés en journée et 11 à 12 degrés le soir.
Samedi
Dimanche
Lundi
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Commentaires 2
Blablabla.
La règlementation Airbnb est, en France, la plus libérale qui soit en comparaison avec les autres pays d’Europe occidentale.
Encore un de ces moyens de s’assurer un électorat, bien sûr.
120 j par an… Il fallait oser !
Quant aux % avancés, on peut les remettre en doute quant on cherche un appartement à louer. Alors assez d’intox.
Pratiquement toutes les villes sont en zone tendues. Rien qu’à Saumur quand on regarde les annonces, il y a au moins les trois – quarts qui sont des logements meublés et les trois-quarts aussi qui sont des studios et le tout pour des prix qui dépassent la raison. Il ne reste donc pas grand chose quand on veut louer à l’année.