74% des Français.es se prononcent en faveur du durcissement des conditions d’accès aux sites pornographiques afin de mieux protéger les mineurs. Parmi les personnes fréquentant activement les sites X, 63% approuvent ce type de mesure. Les femmes (79%) et les plus de 50 ans (80%) s’y montrent les plus favorables tandis que les 18-24 (55%) sont plus nuancés. Tout en adhérant à l’idée d’une double authentification, les Français.es sont en revanche très dubitatifs quant à son efficacité : Plus de 8 sur 10 (81%) estiment que le système sera largement contourné par les mineurs, si toutefois il s’avère techniquement possible, ce dont doutent 62% des personnes interrogées ; 79% des répondants craignent par ailleurs qu’une telle mesure soit de nature à orienter les plus jeunes vers des sites non réglementés proposant des contenus plus choquants.
Souscrire, contourner ou renoncer
Si 18% des personnes ayant déjà visionné un contenu pornographique se disent prêtes à souscrire à un contrôle strict de leur âge pour, la proportion monte à 43% chez celles et ceux dont la consultation est quotidienne. En revanche, 21% chercheront à contourner les mesures restrictives en se tournant vers des plateformes n’exigeant pas de vérification, 11% en utilisant un VPN ou
encore 9% en usurpant l’identité d’une connaissance. Plus du quart (27%) des répondants concernés indiquent qu’ils cesseraient de consulter des sites X, les femmes étant beaucoup plus nombreuses que les hommes (41% contre 19%) dans ce cas.
Une exposition de plus en plus précoce
Plus du tiers (35%) des jeunes hommes de 18 à 24 ans ont surfé sur un site pornographique avant leurs 13 ans contre 12% il y a 10 ans. L’évolution depuis 2013 est également flagrante chez les jeunes femmes de la même tranche d’âge : elles sont aujourd’hui 19% à avoir été exposées à du contenu X avant leurs 13 ans contre 9% il y a 10 ans. La consultation de contenus pornographiques est une pratique qui reste largement l’apanage des hommes. Hormis la lecture de livres érotiques, 42% des hommes et 37% des femmes disent qu’ils en ont déjà lus, les écarts entre les genres sont conséquents. Ainsi, 74% des hommes ont déjà surfé sur un site X contre 37% des femmes. Elles sont aussi quatre fois moins nombreuses (11% contre 41%) à avoir déjà feuilleté un magazine pornographique. Les modes plus récents de diffusion de contenus pornographiques sont par ailleurs plus fréquentés par la gent masculine : 29% d’entre eux contre 7% d’entre elles ont déjà
assisté à un sex show via un site de webcam et 22% contre 5% via des plateformes par abonnement du type OnlyFans. Les femmes sont un peu plus nombreuses à adhérer aux podcasts érotiques (11% contre 17% chez les hommes).
Une assiduité très masculine
28% des Français.es interrogés par l’IFOP déclarent avoir surfé sur un site pornographique au cours des trois mois précédent l’étude. C’est le cas de près de la moitié des hommes (46%) ,de 14% des femmes et de 41% des 18-24 ans. 45% des hommes et 22% des femmes indiquent avoir consulté un site X au moins une fois par mois durant cette période. Près d’un homme sur trois (31%) s’y est rendu au moins une fois par semaine contre moins d’une femme sur dix (9%).
L’impact sur la sexualité
Plus de la moitié des 18-24 ans (54% chez les hommes, 51% chez les femmes) indiquent que la pornographie a joué un rôle dans leur apprentissage de la sexualité. C’est 18 points de plus que la moyenne des adultes (35%). 42% des Français.es ayant déjà visionné une vidéo pornographique ont reproduit des scènes ou des positions vues à l’écran (c’est le cas de 54% des moins de 25 ans) et 41% s’en sont inspirés pour leurs pratiques sexuelles (48% chez les moins de 25 ans). Confrontés à des anatomies souvent hors normes, les amateurs de pornographie peuvent nourrir des
complexes vis-à-vis de leur propre physique. Ainsi, 30% des hommes (51% chez les moins de 25 ans) disent avoir complexé sur la taille de leur pénis et 22% des femmes (39% chez les moins de 25 ans) sur la taille de leurs seins. Les jeunes femmes sont quant à elles 39% à avoir ressenti un complexe relatif à la forme de leur vulve en visionnant un contenu pornographique. Au-delà des seuls organes génitaux, la confrontation avec les corps des actrices et acteurs de l’industrie pornographique est de nature à engendrer de tels complexes : le tiers des femmes (33%) et près du quart des
hommes (22%) en font état. Là encore, les jeunes sont particulièrement exposés, plus de la moitié (54%) des jeunes femmes de moins de 25 ans se disant concernées, qu’il s’agisse de leur pilosité ou de la fermeté de leur corps. Il n’est pas de vidéos pornographiques sans orgasmes bruyants et démonstratifs. Mises en scène qui s’avèrent de nature à faire douter celles et ceux qui les visionnent sur leurs propres capacités à faire jouir leurs partenaires. Une remise en cause qui touche plus les hommes (29%) que les femmes (17%).
Retrouvez l’ensemble de l’étude sur ce lien.
Côté météo
Demain matin, le ciel sera totalement dégagé et les températures remonteront sensiblement. Il fera en effet 19 degrés dès le début de la journée, soit près de 4 degrés de plus que ces derniers jours. Dans la journée, le temps restera chaud avec un thermomètre qui affichera jusqu’à 30 degrés. Toutefois, le temps sera plus maussade avec des précipitations venant du sud qui recouvriront progressivement l’ensemble du département au fil de la journée. Le soir, les pluies seront présentes sur tout l’Anjou. Il fera 24 à 27 degrés. Un temps lourd et humide s’annonce donc pour ce vendredi 7 juillet.
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