En 2021, 84% des ménages interrogés dans le cadre du baromètre se disent préoccupés par leur consommation énergétique (+14 points par rapport à l’année 2019). Le tableau de bord de la précarité énergétique de l’ONPE publié en septembre 2022 repose sur des indicateurs de quantification de la précarité énergétique pour les ménages (en matière de logement ou de mobilité).
Une forte hausse des impayés en 2021
Un ménage est considéré en précarité énergétique lorsque ses dépenses en énergie pour son logement sont supérieures à 8% de ses revenus (pour des revenus mensuels par personne inférieurs à 1 450 euros). En 2021, un quart des ménages a été confronté à une difficulté à payer la facture énergétique (contre 10% en 2019). Les 18-34 ans sont les plus affectés (46% contre 32% en 2020). Les interventions de fournisseurs énergétiques pour suspension ou réduction de la puissance à la suite d’impayés se sont accrues en 2021 par rapport à 2019 (+17% de suspensions et +63% de réductions de puissance). En 2020, les interventions avaient diminué du fait notamment de la prolongation de la trêve hivernale dans le contexte d’épidémie liée au Covid-19. Toutefois, en 2020, les confinements, le télétravail et un usage plus intense de la climatisation ont conduit à une hausse de la consommation énergétique domestique. Pendant l’hiver 2020-2021, 20% des ménages interrogés ont déclaré avoir souffert du froid, en raison :
– de la mauvaise isolation des logements, premier facteur de ressenti du froid pour 40% des répondants. L’Observatoire national de la rénovation énergétique évalue à 5,2 millions le nombre de résidences principales qualifiables de « passoires énergétiques » ;
– d’une autolimitation des consommations de chauffage pour raison financière (36% des répondants).
L’étude de l’ONPE fait état aussi des initiatives mises en place pour lutter contre la précarité énergétique : aide à la rénovation des logements, bouclier tarifaire pour réduire l’impact des hausses du coût de l’énergie, chèque énergie… Elles permettent aussi de constater la hausse du niveau de précarité énergétique des ménages à travers le nombre croissant de bénéficiaires.
Des difficultés énergétiques sur les transports
La « précarité mobilité » est l’autre facteur de précarité énergétique analysé dans le tableau de bord sur l’année 2021. Si une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) note une augmentation globale de la mobilité des ménages de 2008 à 2019, le baromètre révèle que 13,3 millions d’individus sont touchés par la « précarité mobilité » :
– 3,6 millions sont en « précarité carburant » (personnes à bas revenu et ayant des dépenses en carburant élevées et/ou devant restreindre leurs déplacements) ;
– 4,3 millions sont en « vulnérabilité mobilité » (ménages à bas revenu et ayant de longues distances à parcourir sans alternative à la voiture) ;
– 5,3 millions sont en « dépendance à la voiture » (automobilistes qui ont des dépenses élevées de carburant et des conditions de mobilité contraignantes).
Côté météo
Demain, le temps s’annonce plus sec et un peu plus ensoleillé que ce mardi. Le matin, il fera 11 à 12 degrés et le ciel sera nuageux. Le soleil pourra cependant percer de temps à autres. Dans la journée, le mercure grimpera jusqu’à 15 degrés et le temps restera constant. Quelques épisodes pluvieux apparaitront dans la journée dans le sud du département, mais ne seront que passagers. En soirée, le temps sera ensoleillé et il fera 10 degrés.
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