Ce que l’on constate déjà : La ressource en eau renouvelable a diminué depuis 1990
La ressource en eau renouvelable, c’est-à-dire l’eau fournie par les précipitations qui ne retournent pas à l’atmosphère et celle des cours d’eau, a baissé de 14 % en France métropolitaine, en moyenne annuelle, entre les périodes 1990-2001 et 2002-2018*.
Cette situation s’explique principalement par :
– l’évapotranspiration qui, sous l’effet de la hausse des températures, augmente à toutes les saisons, en particulier au printemps et sur tout le territoire,
– la variabilité des précipitations, notamment leur réduction en automne sur près de la moitié du territoire, diminuant le volume d’eau des nappes souterraines qui contribuent à alimenter les cours d’eau en été.
Entre 2017 et 2020, plus de 30 % du territoire a été concerné chaque année par des restrictions d’usages de l’eau.
*source Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Focus sur la sécheresse
Depuis l’été 2021, la France métropolitaine subit une sécheresse météorologique préoccupante qui s’est poursuivie en début d’année 2023. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022. Cette situation se traduit par un assèchement des sols, sans retour à la normale depuis la sécheresse de l’été 2022.
De la même manière, ce déficit de précipitations ne permet pas une recharge satisfaisante des nappes, (dont le niveau était déjà particulièrement bas après la sécheresse de cet été), alors que l’hiver permet habituellement aux sols de se gorger d’humidité, aux nappes souterraines et rivières de retrouver leurs niveaux habituels. Cette période dite « de recharge des nappes » est cruciale pour que les stocks d’eau se reconstituent.
Il existe plusieurs types de sécheresse :
– la sécheresse météorologique correspond à un déficit prolongé de précipitations ;
– la sécheresse agricole se caractérise par un déficit en eau des sols superficiels (entre 1 et 2 m de profondeur), suffisant pour altérer le bon développement de la végétation. Elle dépend des précipitations, l’évapotranspiration et de la transpiration des plantes. La sécheresse agricole est sensible aux précipitations, à l’humidité et à la température de l’air, au vent mais aussi à la nature des plantes et des sols ;
– la sécheresse hydrologique se manifeste lorsque les lacs, rivières ou nappes souterraines montrent des niveaux anormalement bas. Elle dépend des précipitations mais aussi de l’état du sol influant sur le ruissellement et l’infiltration.
Impacts du changement climatique sur le cycle de l’eau en France à l’horizon 2050
Données pour un scénario modéré d’émission de gaz à effet de serre :
– La hausse des températures dépasse déjà +1,7 °C depuis 1900 en France métropolitaine et pourra encore augmenter de +1 °C à +1,5 °C d’ici 2050.
– Le cumul annuel moyen des précipitations à l’échelle de la France est stable depuis 1960 mais les contrastes saisonniers et géographiques devraient s’accentuer dans les prochaines décennies, avec en particulier une tendance à la diminution des précipitations en été qui va s’ajouter à l’accroissement de l’évaporation sous l’effet du réchauffement.
– Le manteau neigeux sera moins important en montagne et sa fonte plus précoce.
– Les pluies extrêmes dont la hausse est déjà mesurée dans certaines régions vont devenir plus intenses (jusqu’à +20 %).
– L’assèchement des sols va s’intensifier (jusqu’à 25 jours de sol sec par an).
– Les sécheresses, déjà deux fois plus fréquentes qu’en 1960 au niveau national, vont encore se multiplier.
Côté météo
Demain, belle journée. Le matin, le ciel sera dégagé et le soleil au rendez-vous sur tout le département. Côté température, nous aurons de 12 à 13 degrés.
L’après-midi, un léger voile de nuage apparaîtra et il fera de 21 à 22 degré.
En soirée, peu de changement et les températures seront de 20 à 21 degrés.
Dans la nuit, le ciel sera encombré mais sans pluie. Il fera toujours de 15 à 16 degrés.
Mercredi matin
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