Pendant la grossesse, les niveaux d’hormones atteignent des sommets et chutent dès l’accouchement, ce qui peut causer des sautes d’humeur. La combinaison entre cette brusque baisse hormonale et le stress généré par l’adaptation au rythme et aux besoins de bébé font que la jeune maman est plus susceptible de développer une dépression post-partum pendant le premier mois de sa nouvelle vie de mère. Cette enquête a révélé qu’après la naissance de leur enfant, 54 % des femmes souffrent d’anxiété, 49 % de dépression et 32 % de douleur lors des rapports sexuels. 11 % d’entre elles n’en ont jamais parlé autour d’elles. 70 % des participantes ont déclaré avoir eu une conversation à ce sujet avec leur partenaire, 47 % avec le personnel médical et 22 % avec des ami(e)s. Parmi celles qui ont parlé de leurs sentiments d’anxiété ou de leur abattement avec un médecin, 50 % ont été diagnostiquées comme souffrant de dépression post-partum, 34 % du syndrome du troisième jour (ou « baby blues ») et 7 % d’autres problèmes mentaux. 7 % ont reçu un diagnostic de psychose puerpérale et 21 % ne présentaient aucun trouble psychique.
La dépression post-partum
On confond souvent la dépression post-partum et le syndrome du troisième jour. Ce dernier survient à la suite de la chute soudaine du niveau hormonal, en particulier celui des estrogènes. Voici les symptômes les plus communs : humeur changeante, confusion mentale et anxiété. Le baby blues débute en général un à trois jours après l’accouchement et peut durer plusieurs semaines. Il passe habituellement tout seul, sans traitement médical, mais dans 20 % des cas, il se transforme en dépression post-partum. Il est donc essentiel que les femmes en parlent ouvertement avec leurs proches, qu’elles leur fassent part de leurs sentiments, et qu’elles savent quand elles doivent se tourner vers un spécialiste. Tout comme le syndrome du troisième jour, les changements hormonaux sont aussi responsables de la dépression post-partum. Cette dernière est toutefois beaucoup plus grave et demande un traitement médical. Elle se manifeste dans les six semaines après la naissance. Près d’une femme sur sept en souffre, mais comme elles ne consultent pas toujours un médecin et que certaines souffrent en silence, ce chiffre pourrait être plus élevé. Les symptômes de la dépression post-partum qui apparaissent dans les quatre semaines après l’accouchement sont : la mauvaise humeur, la perte d’intérêt, les insomnies, les sentiments de culpabilité et l’anxiété, pour n’en citer que quelques-uns. Les sautes d’humeur et le manque d’intérêt envers leur petit ne sont pas rares. Cette pathologie est en général traitée avec une combinaison de psychothérapie et d’antidépresseurs. Le sondage a par ailleurs montré que les femmes interrogées avaient eu leur premier enfant entre l’âge de 20 et de 30 ans (âge moyen en France : 25 ans). Parmi elles, 22 % ont répondu qu’elles ont attendu avant d’avoir un bébé pour différentes raisons : 38 % manquaient de stabilité financière, 31 % ne se sentaient pas prêtes, 22 % avaient peur de l’accouchement, 11 % n’arrivaient pas à tomber enceintes et ont eu recours à l’assistance médicale à la procréation, 9 % ne voulaient pas avoir d’enfants et 7 % ont affirmé que leur partenaire n’en voulait pas.
Côté météo
Demain le temps sera changeant. En effet le matin le ciel sera parfaitement dégagé et ensoleillé. Au fil de de la journée, une dépression arrivera par le sud-ouest. Elle recouvrira l’ensemble de l’Anjou dans l’après-midi. Le soir le temps sera de nouveau dégagé. Du côté des températures il fera 19 à 20 degrés le matin, 29 degrés dans l’après-midi et 26 degrés le soir.
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