Pendant la maladie, les personnes malades sont de plus en plus confrontées à une pénurie de médicaments anti-cancéreux. Selon l’ANSM – Agence Nationale de Sécurité du Médicament – il y a eu 2 160 signalements de ruptures de stocks ou de risques de ruptures signalés en 2021, contre 1 504 en 2019… et 404 en 2013 ! Parmi ces médicaments, une part importante de traitements contre le cancer. Conséquence directe : des pertes de chance. Selon la Ligue, 68% des cancérologues estiment que les pénuries de médicaments contre le cancer ont un impact sur la survie à 5 ans de leurs patients. « Face à la pénurie de médicaments anti-cancéreux, nous réclamons depuis plusieurs années le recensement des personnes qui n’ont pas eu accès au médicament prescrit en premier lieu, grâce à la création d’un système collectif d’informations ; des sanctions financières en cas de non-respect de la réglementation… La situation s’aggrave d’année en année, il est temps d’agir collectivement » explique Daniel Nizri, président de la Ligue contre le cancer.
Les inégalités persistent avant, pendant, après le cancer
Alors que 40% des cancers sont évitables, les populations les plus fragiles économiquement sont aussi les plus exposées aux causes ou facteurs aggravant de cancer. En effet, les personnes âgées de 18 à 45 ans dont le niveau de diplôme est inférieur au BAC ont deux fois plus de risques de consommer quotidiennement du tabac et régulièrement de l’alcool que les personnes plus diplômées. Selon la Ligue contre le cancer, les populations les plus fragiles économiquement et les moins diplômées, sont presque deux fois moins diagnostiquées de leur cancer par le biais du dépistage (pour les cancers concernés). Les diagnostics sont donc plus tardifs et les traitements souvent plus lourds, diminuant d’autant la qualité de vie des personnes, ainsi que leurs chances de survie. Certains espaces ruraux ou banlieues populaires sont de vrais déserts médicaux. Pour la première fois, la Ligue a démontré dans une étude publiée en 2022[4] que dans les départements où la densité de médecins est faible et dans les communes où il n’y a aucun centre de santé, les personnes qui souffrent de séquelles du cancer sont moins systématiquement orientées vers les soins de support. Cela concerne également les soins curatifs, en particulier pour l’accès aux essais cliniques ! Pourtant source d’un réel espoir pour les patients en échec thérapeutique, il existe une probabilité plus importante de recevoir un traitement expérimental pour les patients habitant dans des aires métropolitaines aisées, par rapport aux zones urbaines défavorisées en France.
Côté météo
Demain, le temps s’annonce doux et clément. En effet, le matin le ciel sera couvert, mais il se dégagera progressivement au fil de la journée. Le soleil sera donc plus présent dans l’après-midi et en fin de journée. Du côté du mercure, nous aurons 5 degrés le matin, jusqu’à 10 degrés en journée et 6 à 7 degrés le soir.
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