Le cancer colorectal figure parmi les plus répandus en France et touche autant les hommes que les femmes. Il concerne chaque année plus de 47 000 personnes, soit près de 130 cas diagnostiqués par jour. « Il évolue souvent, dans un premier temps, sans symptômes ni signes perceptibles. De ce fait, il est parfois diagnostiqué tardivement et nécessite alors des traitements lourds », indique la Ligue contre le cancer. Grâce au dépistage et au suivi régulier des personnes présentant des risques personnels ou familiaux, « c’est un cancer évitable. Détectées à temps, les lésions précancéreuses sont retirées avant qu’elles ne se transforment en cancer », poursuit la Ligue. Ainsi, les femmes et les hommes âgés de 50 à 74 ans, sont invités tous les 2 ans par courrier au programme national de dépistage du cancer colorectal (ne présentant ni symptômes, ni antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteurs de risque particuliers, à réaliser un test immunologique). « Ce test rapide, efficace et gratuit, est à faire chez soi. » Pour réaliser ce dépistage, il suffit de commander un kit gratuitement : en ligne sur monkit.depistage-colorectal.fr ; en pharmacie, avec la carte Vitale ; lors d’une consultation chez votre médecin. « Il consiste en un auto-test immunologique qui peut être réalisé en 2 minutes. Envoyés par la poste, les résultats vous sont adressés par courrier. Ce test est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie », indique la Ligue contre le cancer.
Un taux de participation record en Anjou, mais qui reste faible
Toutefois, on fait le préoccupant constat que le taux de participation au dépistage atteint difficilement les 33 %. Pourtant, « un dépistage réalisé à temps peut sauver des vies. 95 % des cancers colorectaux surviennent après 50 ans. Détectés suffisamment tôt, ils peuvent être guéris dans 9 cas sur 10 », ajoute la Ligue. Avec un taux de dépistage de 42,7%, la région Pays de la Loire fait figure de meilleure élève française. Le classement au niveau du département : Maine-et-Loire 46%, Loire-Atlantique 43,4%, Mayenne 42,3%, Vendée 41,6% et Sarthe avec 40,1% de taux de participation, selon les chiffres par la Fondation A.R.C.A.D, reconnue d’utilité publique et dédiée aux cancers digestifs, qui déploie elle aussi une vaste campagne de communication et de sensibilisation à l’approche de Mars Bleu (voir ici).
A savoir : Associé à une prévention efficace, le dépistage augmente les chances de guérison. En effet, le mode de vie a une influence importante sur le risque de développer un cancer colorectal : éviter le tabagisme, réduire sa consommation d’alcool, adopter une alimentation équilibrée (plus de fibres et moins de viande) et pratiquer une activité physique régulière.
Infos pratiques : Pour plus de renseignements sur l’événement Mars Bleu et les cancers colorectaux, rendez-vous sur https://www.ligue-cancer.net/mars-bleu.
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