Dimanche 15 mai prochain, le Marathon de la Loire fait son grand retour après 2 ans d’absence. Cette épreuve sportive au cadre exceptionnel permet d’allier performance sportive et découverte des plus beaux sites ligériens, le tout en musique avec 44 points d’animation et des zones spectateurs tout au long du parcours. Le Marathon de la Loire promet une 4ème édition exceptionnelle ! A quelques jours de l’événement, rencontre avec des participants en pleine préparation !
Céline Paimpare : « Le Marathon de la Loire sera mon premier marathon ! »
Gérante de l’institut Beauté Express à Saumur, Céline Paimpare a commencé à courir il y a 6 ans pour garder la forme et se défouler. Mais depuis début avril, l’esthéticienne accélère les sorties. Et pour cause ! Elle se prépare à courir son premier marathon le 15 mai prochain. « C’est en 2020 que j’ai décidé de me lancer ce beau défi personnel : l’événement tombait le jour-même de mes 40 ans ! En raison de la pandémie de Coronavirus, l’édition 2020 n’a finalement pas eu lieu et j’ai conservé mon inscription pour cette édition 2022. Pourquoi le Marathon de la Loire ? J’ai grandi ici, je connais donc le parcours et le plaisir procuré de courir avec la Loire comme toile de fond. De plus, j’ai la chance d’avoir parmi mes clients un ancien prof de sport du camp militaire de Fontevraud qui m’a aidé à établir mon plan d’entraînement » indique Céline. Si son mari la suit à vélo lors de ses entraînements, Céline sera seule sur la ligne départ : « Je pense pouvoir finir en 4h ou 4h15 mais mon but est de ne pas me mettre la pression. Je préfère commencer en suivant le meneur d’allure du sas 4h30 et prendre un maximum de plaisir lors de ma course ! » ajoute la saumuroise.
Robert Lhermine : le doyen du marathon fête ses 82 ans !
Robert Lhermine, 82 ans, est sur le point de participer à la 4ème édition du Marathon de la Loire. Agriculteur dans la région, il a commencé à courir à sa retraite en 2002 et a fait son premier marathon en 2004. Cette année, il courra son 22ème marathon accompagné par l’une de ses filles. Il court souvent seul mais il fait aussi partie du club Chateauneuf Athlé et adore courir avec des jeunes : « J’essaie d’y aller le mardi soir quand je peux. » indique Robert. Dans son parcours de coureur, il a beaucoup participé au Marathon du Mont-Saint-Michel et a fait deux éditions du Marathon de la Loire : « La dernière fois, j’avais fait une fracture de fatigue mais je suis reparti quand même. Je finis toujours un marathon » confie-t-il. Pour lui, c’est toujours un plaisir d’être en contact avec les autres coureurs. Plusieurs anecdotes de ses précédents marathons lui reviennent en tête : « c’est une expérience formidable » selon ses mots. Pour s’y préparer, Robert Lhermine court 15 km tous les dimanches matin. Mais comment fait-il pour être aussi en forme à 82 ans ? « J’en parle souvent avec les jeunes. Je leur dis que si vous faîtes une course, c’est pour en faire une autre derrière. C’est donc important de se protéger et de faire attention. » Il ajoute qu’ «il faut toujours rester dans l’action, et s’occuper dans la vie. »
Christian Hurson : « 119 marathons à mon actif, je ferai le Marathon de la Loire pour mon 120ème. »
Christian Hurson, 68 ans, est sur le point de courir son 120ème marathon au Marathon de la Loire ! Son tout premier remonte à 1993. Il court très souvent avec des amis et certains vont l’accompagner pour cette édition. Les marathons n’ont plus de secrets pour ce passionné de course à pied : « J’ai été président d’un club fondé en 1993 qui a lancé le marathon de Chambord en 1995 pour sept éditions. Ensuite, en 2002, je me suis investi dans le marathon de Cheverny pour 14 éditions » rapporte Christian. Aujourd’hui, ce sont les éditions Larivière qui ont repris le flambeau mais Christian Hurson continue de collaborer activement avec eux. « Je serai d’ailleurs aussi présent au village du Marathon de la Loire pour représenter le marathon de Cheverny et faire déguster des produits de la région Loir-et-Cher. » Il a déjà participé deux fois au marathon de la Loire une fois en 2018 et une fois en 2019 pour le semi-marathon. Pour atteindre son objectif de terminer la course, Christian Hurson s’est bien préparé : « Je cours 3 fois par semaine et ce mois-ci, je suis passée de 4 à 5 fois par semaine. Quand un ami me propose d’aller courir avec lui, je ne sais pas dire non. » Pour lui, « aujourd’hui, le chrono est moins important. Mon âge fait que je ne recherche plus à battre mon record » confie-t-il. Un dernier conseil pour les débutants : « il faut savoir augmenter la distance progressivement, faire attention quand on se blesse et ne pas repartir trop vite. Je dirais tout simplement être raisonnable ! »
Pascal Bleuse : Dans la peau d’un meneur d’allure…
Parmi les 6 500 coureurs qui s’élanceront le 15 mai prochain, 23 seront meneurs d’allure sur les épreuves du Marathon et du Semi-Marathon. Ces coureurs expérimentés sont reconnaissables à l’oriflamme qu’ils arborent derrière leur dos et sur laquelle est indiquée le chrono qu’ils vont réaliser. Leur objectif ? Maintenir un rythme régulier tout au long de l’épreuve afin d’aider les participants à tenir la cadence fixée. Cette année, ces bénévoles ont été rigoureusement sélectionnés par Pascal Bleuse, un feru de course à pied, à la tête du groupe Facebook « Marathon-Addict » totalisant plus de 15 000 abonnés. La 4ème édition du Marathon de la Loire sera le 49ème Marathon de Pascal. Plus qu’un simple participant, cet originaire de la Région Parisienne sera meneur d’allure et donnera le tempo aux coureurs qui visent de boucler l’épreuve en 3h. « Mon rôle est également de donner des conseils aux coureurs de mon groupe et de les encourager afin de les emmener au bout de l’aventure » explique Pascal. S’il court depuis des années, au rythme de 5 à 8 marathons par an, cela fait environ 5 ans que le quinquagénaire s’élance régulièrement en tant que meneur d’allure : « Aider les autres coureurs est encore plus gratifiant que de battre son propre chrono. C’est un véritable moment de partage autour d’une passion commune ! » indique Pascal. « De plus, au Marathon de la Loire, on s’y sent comme à la maison : l’accueil de l’équipe organisatrice est chaleureux, l’ambiance et les spectateurs sont stimulants ! » se réjouit Pascal.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés