« Mise en lumière par la situation de crise énergétique en Europe suite à l’agression russe en Ukraine, la sobriété apparait désormais comme un pilier essentiel de réduction de notre empreinte environnementale et de notre consommation d’énergie. « La sobriété énergétique rencontre encore quelques freins, notamment parce qu’elle impacte nos modes de consommation et nos habitudes tant individuelles que collectives. Plutôt que de céder à la tentation des interdits et restrictions, nous préconisons de mieux informer les Français sur les nombreux atouts de la sobriété, ou du « juste-assez » », précise le Sénateur de Maine-et-Loire.
Ce rapport parlementaire transpartisan admet que la sobriété a longtemps été un angle mort dans les politiques publiques mais illustre bien, comme le prévoient les scénarios de RTE, que la sobriété pourrait éviter de construire l’équivalent de 6 fois la capacité solaire actuelle, ou encore 50 parcs éoliens en mer de type « Saint- Nazaire ».
Stéphane Piednoir précise donc plusieurs pistes d’actions dans des secteurs-clés :
– Le bâtiment : inciter davantage les dispositifs de gestion active de l’énergie et la régulation fine des apports en énergie de chaque pièce en fonction de leur utilisation ;
– Les transports : favoriser l’éco-conduite et le développement d’une offre de véhicules plus légers ;
– L’industrie : améliorer la formation des ingénieurs et architectes à l’écoconception ;
– Le numérique : allonger la durée de vie des appareils via plusieurs leviers. »
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