Maine-et-Loire. Parole à nos sénateurs(trices) : Emmanuel Capus se mobilise aux côtés des éleveurs bovins

Dès lors que nos sénateurs(trices) de Maine-et-Loire (1) nous en feront part, nous publierons leur Tribune. Aujourd'hui, suite à la publication la semaine dernière d'un rapport de la Cour des Comptes évaluant les soutiens publics aux éleveurs bovins, le sénateur LR Emmanuel Capus de mobilise. Ce rapport indique notamment que « le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane appelle nécessairement une réduction importante du cheptel ». Face à la vive émotion que cette publication a suscitée chez les acteurs de la filière bovine, le Sénateur Emmanuel CAPUS (Horizons), Vice-Président de la Commission des Finances, a souhaité réaffirmer son soutien aux éleveurs.

Le sénateur angevin a ainsi saisi le Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire pour savoir quelles suites il entend donner à ces recommandations. Il en a profité pour rappeler que réduire notre cheptel tout en important de la viande de l’étranger serait très dommageable pour l’environnement. Retrouvez ci-après le texte de la question écrite enregistrée ce jour au Sénat :
« Le Sénateur Emmanuel CAPUS attire l’attention de M. le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur la situation des éleveurs bovins en France.
En effet, dans un récent rapport, la Cour des comptes a affirmé que “le respect des engagements de la France en matière de réduction des émissions de méthane appelle nécessairement une réduction importante du cheptel”, au motif que l’élevage de bovins représente 11,8 % des émissions de gaz à effet de serre. Cette recommandation a fait l’effet d’un coup de massue pour l’ensemble des acteurs de la filière.
La Cour avance également que la réduction du cheptel ne nuirait pas à la souveraineté alimentaire de la France en matière de viande rouge si les consommateurs suivaient les recommandations de certaines autorités de santé de ne pas manger plus de 500 grammes de viande rouge par semaine. Pourtant, le cheptel français est d’ores et déjà en baisse (-10% en six ans), alors que la part des importations représente encore plus de 20% de la viande bovine consommée par les Français.
Le Sénateur Emmanuel CAPUS soutient la nécessité de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Cependant, il observe aussi que c’est une vue de l’esprit de vouloir diminuer ces émissions en réduisant le cheptel français, si dans le même temps les importations de viande bovine continuent d’augmenter. Les gaz à effet de serre affectent également le climat lorsqu’ils sont émis à l’étranger ; en revanche, les éleveurs français ont un impact positif sur notre environnement, notamment grâce à l’entretien des prairies. Par ailleurs, ils sont bien souvent plus vertueux dans leurs pratiques que les éleveurs étrangers dont nous importons massivement la production.
Le Sénateur Emmanuel CAPUS souhaite donc savoir quelles suites le Gouvernement entend donner aux recommandations surprenantes et contestables de la Cour des comptes, sachant qu’elles impliqueraient soit de contraindre le régime alimentaire des Français, soit de contraindre les éleveurs français à réduire le nombre de leurs bovins. »

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